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Chine : un nouvel examen national obligatoire pour les étudiants étrangers dès 2026
La Chine franchit une nouvelle étape dans la refonte de son système d’admission universitaire. À partir de 2026, tout étudiant étranger souhaitant intégrer une licence dans une université publique chinoise devra présenter les résultats du China Scholastic Competency Assessment (CSCA), un examen national inédit destiné à évaluer le niveau académique et linguistique des candidats internationaux.
Cette réforme, annoncée par le ministère chinois de l’Éducation, vise à uniformiser les critères d’entrée et à garantir un niveau de compétence homogène parmi les étudiants venus du monde entier. Elle s’inscrit dans la stratégie du gouvernement chinois de renforcer la qualité de l’enseignement supérieur et de mieux encadrer l’afflux croissant d’étudiants étrangers, notamment ceux bénéficiant de bourses d’État.
La première session du CSCA se tiendra le 21 décembre 2025, suivie de cinq sessions annuelles (janvier, mars, avril, juin et décembre). Les candidats pourront passer l’examen en ligne, sous surveillance numérique, ou dans des centres agréés implantés progressivement dans une vingtaine de pays, dont le Maroc.
Le contenu de l’épreuve repose sur des matières fondamentales : les mathématiques seront obligatoires pour tous les candidats, tandis que la physique et la chimie seront exigées pour les filières scientifiques et médicales. Les étudiants postulant à des programmes en chinois devront également réussir une épreuve linguistique académique, comprenant des exercices de compréhension, de grammaire et de vocabulaire spécialisés.
Chaque matière est notée sur 100 points. Les résultats seront communiqués dans un délai de sept jours pour les examens en ligne et quatorze pour les épreuves papier. Les universités chinoises fixeront ensuite leurs propres seuils d’admission, en fonction de la compétitivité de chaque programme. Les frais d’inscription s’élèvent à environ 550 dirhams pour une matière et 900 dirhams pour un ensemble complet d’épreuves.
Des universités pilotes comme Tianjin, Wuhan ou Nanjing ont déjà expérimenté le CSCA fin 2025. Les tests, proposés en chinois et en anglais, se sont déroulés sur ordinateur et ont été salués pour leur fluidité. Selon plusieurs responsables académiques, le nouvel examen « privilégie la logique et la compréhension plutôt que la mémorisation pure ».
Pour les futurs étudiants, cette réforme impose une préparation méthodique et anticipée. Il leur faudra planifier leur candidature, choisir les matières exigées selon leur spécialité, et renforcer leur niveau en chinois académique pour les programmes non anglophones. Les établissements recommandent par ailleurs de réviser les programmes de fin de cycle secondaire chinois, notamment en mathématiques et en sciences.
Le CSCA ne remplace pas les certificats linguistiques existants, tels que le HSK, mais s’y ajoute. Il devient ainsi un passage obligatoire pour accéder aux universités chinoises à partir de 2026. Pékin justifie cette mesure par la nécessité de maintenir des standards académiques élevés et de préserver la qualité de l’enseignement supérieur dans un contexte de forte internationalisation.
Avec cette réforme, la Chine réaffirme sa volonté d’attirer des profils qualifiés tout en consolidant sa place parmi les destinations universitaires les plus prisées du monde.