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Trump durcit le ton : 55 millions de visas sous surveillance aux États-Unis

07:19
Trump durcit le ton : 55 millions de visas sous surveillance aux États-Unis
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L’administration américaine a annoncé un renforcement massif des contrôles sur les détenteurs de visas en cours de validité. Selon un responsable du département d’État, environ 55 millions d’étrangers sont désormais concernés par un suivi renforcé, signe d’une intensification de la politique migratoire mise en avant par le président Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche.

Les autorités américaines affirment disposer du pouvoir de révoquer un visa dès l’apparition d’indices d’inéligibilité, allant du dépassement de séjour aux infractions pénales, en passant par des menaces pour la sécurité publique ou des liens présumés avec des organisations terroristes. Les services concernés s’appuient sur des données multiples : dossiers des forces de l’ordre, services d’immigration, et même informations apparues après la délivrance du visa.

Ces mesures s’inscrivent dans une politique plus large de restriction. Lundi dernier, Washington a confirmé avoir annulé plus de 6.000 visas étudiants, dont environ 4.000 pour infractions à la loi. Le chiffre représente un bond spectaculaire : près de quatre fois plus de visas étudiants révoqués par rapport à la même période de l’an passé, sous l’administration démocrate de Joe Biden.

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump a fait de la lutte contre l’immigration illégale un cheval de bataille. Dans ses discours, il évoque régulièrement une « invasion » des États-Unis par des criminels venus de l’étranger. Au-delà des expulsions massives, dont certaines ont été bloquées par la justice, son administration scrute désormais aussi les opinions jugées « antiaméricaines », y compris sur les réseaux sociaux, dans le cadre de l’évaluation du droit de séjour.

Les universités américaines ne sont pas épargnées. Certaines institutions, y compris prestigieuses, sont visées par des enquêtes et suspectées de tolérer la propagation d’idéologies jugées hostiles aux États-Unis, notamment autour des mobilisations contre la guerre à Gaza.

Le secrétaire d’État Marco Rubio a rappelé la ligne officielle du gouvernement : bénéficier d’un visa américain, et donc du droit de résider et de travailler aux États-Unis, n’est pas un droit mais « un privilège ». Une déclaration qui illustre la fermeté de Washington face aux critiques internationales dénonçant un durcissement inédit de la politique migratoire.



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