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Chute record des exportations britanniques vers les USA
Le Royaume-Uni a enregistré en avril une chute inédite de ses exportations vers les États-Unis, conséquence directe du renforcement des droits de douane décidés par l’administration américaine. C’est ce qu’a révélé jeudi l’Office national des statistiques (ONS), dans un contexte économique déjà fragilisé.
Selon l’ONS, la baisse des exportations de biens vers les États-Unis a atteint 2 milliards de livres sterling (environ 2,35 milliards d’euros) sur un seul mois. Il s’agit de la plus forte contraction mensuelle jamais enregistrée depuis le début de cette série statistique en 1997, indique Liz McKeown, directrice des statistiques économiques au sein de l’institution.
Parmi les secteurs les plus touchés figurent l’industrie automobile et les métaux non ferreux, deux piliers du commerce extérieur britannique. L’impact est attribué à la mise en place de nouveaux droits de douane américains, notamment une taxe de 10 % sur certains produits britanniques et une surtaxe de 25 % sur les véhicules.
Ces mesures s’inscrivent dans une escalade tarifaire entamée en mars avec une première salve de taxes sur l’acier et l’aluminium. En avril, elles ont été élargies à d'autres secteurs dans le cadre d’une politique commerciale plus protectionniste menée par l'administration Trump.
Un choc économique plus large
En parallèle, le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni a reculé de 0,3 % en avril, une contraction plus importante que ce que prévoyaient les analystes. Une situation qui reflète un ralentissement généralisé de l’activité, exacerbé par les tensions commerciales et les incertitudes liées au commerce extérieur.
Vers une désescalade commerciale ?
Face à ces turbulences, Londres et Washington ont amorcé des négociations commerciales dès le mois de mai, débouchant sur un accord préliminaire permettant au Royaume-Uni d’échapper temporairement à une majoration à 50 % des droits de douane sur l’acier et l’aluminium.
Bien que cet arrangement n’ait pas encore été pleinement mis en œuvre, il constitue un signal d’apaisement. En 2024, les échanges de biens entre les deux pays étaient restés relativement équilibrés, avec 59,3 milliards de livres d’exportations britanniques vers les États-Unis contre 57,1 milliards d’importations.
Un avenir commercial incertain
Cette crise ponctuelle met en lumière la vulnérabilité du commerce extérieur britannique dans un environnement mondial instable, et ce, malgré les ambitions affichées post-Brexit d'une "Global Britain" conquérante. Les exportateurs britanniques devront désormais composer avec un paysage tarifaire mouvant, où la diplomatie commerciale devient un levier aussi important que la compétitivité économique.
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