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Cinq nouveaux sites africains inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO


Vendredi 09 Août 2024 - 09:59

L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a annoncé l’inscription de cinq nouveaux sites africains au patrimoine mondial. Cette décision a été prise lors de la 45e session du Comité du patrimoine mondial en 2024. Ces sites illustrent la richesse culturelle et naturelle du continent africain et soulignent l’importance de leur préservation pour l’humanité.

« Nous sommes heureux d’annoncer l’inscription de cinq nouveaux sites africains au patrimoine mondial de l’UNESCO », a déclaré l’Organisation onusienne dans un communiqué. « Ces sites illustrent la diversité culturelle et naturelle du continent et l’importance de leur préservation pour l’humanité. »

Les nouvelles inscriptions concernent les sites de Melka Kunture et Balchit en Éthiopie, la Cour Royale de Tiébélé au Burkina Faso, la Ville Historique et le Site Archéologique de Gedi au Kenya, ainsi que les Sites de l’Occupation du Pléistocène et ceux du Patrimoine de Nelson Mandela en Afrique du Sud.

« Ces nouvelles inscriptions renforcent notre engagement à protéger le patrimoine culturel et naturel de l’Afrique », souligne l’UNESCO. « Elles sont une reconnaissance de l’importance mondiale de ces sites, non seulement pour leur valeur historique et culturelle, mais aussi pour leur rôle éducatif et inspirant pour les générations futures. »

L’organisation onusienne invite à explorer ces sites « uniques » et à soutenir ses efforts pour leur conservation. « Ces sites sont des témoignages précieux de l’histoire et de la culture africaines, et leur préservation est essentielle pour transmettre ce patrimoine aux générations à venir », ajoute l’UNESCO.

Par ailleurs, la 45e session du Comité du patrimoine mondial a également permis le retrait du Parc national du Niokolo Koba (Sénégal) de la liste du patrimoine mondial en péril. Ce succès est le résultat des efforts conjoints des autorités sénégalaises et des communautés locales, avec l’appui de l’UNESCO, pour réduire les menaces qui pesaient sur le site.

Ces nouvelles inscriptions et le retrait du Parc national du Niokolo Koba de la liste en péril témoignent de l’engagement continu de l’UNESCO et des pays africains à protéger et à valoriser leur patrimoine culturel et naturel. Ces initiatives sont cruciales pour préserver la diversité culturelle et naturelle du continent et pour sensibiliser le monde à l’importance de ces trésors.


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