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Conflit commercial entre l'UE et la Chine : Volkswagen et BMW dénoncent les conséquences des droits de douane sur les véhicules électriques
Dans un contexte de tensions commerciales croissantes, les constructeurs automobiles européens Volkswagen et BMW se trouvent au cœur d'un différend avec Bruxelles concernant la majoration des droits de douane sur les véhicules électriques assemblés en Chine. Rejoints par BMW dans leur combat, les deux géants de l'automobile dénoncent les répercussions "préjudiciables" de cette mesure.
Alors que les prochains mois s'annoncent cruciaux pour l'application de la hausse des taxes d'importation sur les véhicules électriques fabriqués en Chine, Volkswagen et BMW expriment leur indignation face à une décision qu'ils jugent contraire aux principes du libre-échange. La fédération allemande des constructeurs automobiles (VDA) souligne que toute mesure protectionniste risque de nuire à l'ensemble des parties impliquées.
L'Allemagne, la Suède et la Hongrie se sont également élevées contre ces sanctions, présentées tantôt comme une solution anti-dumping, tantôt comme une mesure protectionniste. BMW estime que la décision de Bruxelles mène à une impasse et va à l'encontre du libre-échange, avec des effets négatifs prédominant sur les avantages potentiels pour l'industrie automobile européenne.
Dans un marché de l'électrique en Europe en pleine évolution, marqué par des technologies de batterie divergentes, Volkswagen rejette en bloc les droits compensateurs, jugeant qu'ils ne favorisent pas la compétitivité à long terme de l'industrie automobile européenne. Les constructeurs redoutent des représailles de la part des autorités chinoises, notamment une augmentation des droits d'importation sur les grosses cylindrées essence.
Cette escalade des tensions commerciales pourrait impacter principalement les constructeurs allemands exportant des SUV et des berlines vers la Chine, premier marché mondial pour BMW. Alors que BMW dispose de trois usines en Chine, dont une dédiée aux voitures électriques, Volkswagen voit la part de ses ventes en provenance d'Allemagne réduite à 2,5%. Mercedes-Benz, quant à elle, pourrait être affectée par une revalorisation des droits de douane chinois sur ses modèles haut de gamme exportés vers la Chine.