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Crise hydrique au Maroc : Urgence d'une réorientation agricole
Le Maroc se trouve actuellement confronté à une crise hydrique d'une ampleur sans précédent, touchant plus de 80% de sa surface. Le ministre de l’Équipement et de l’eau, Nizar Baraka, sonne l'alarme sur cette situation critique, soulignant la nécessité de plans d'urgence pour sauver la production agricole.
Selon le professeur Mohammed Taher Srairi de l'Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II (IAV), cette crise est étroitement liée aux changements climatiques, exacerbant un "manque structurel d'eau" qui affecte toutes les facettes du secteur agricole. Des cultures pluviales à l'élevage, plus de 80% de la surface agricole est impactée. L'irrigation, autrefois considérée comme une solution miracle, est désormais limitée en raison du manque d'eau, tant en surface qu'en profondeur.
Les réserves d'eau du pays sont en chute libre, représentant une menace sérieuse pour l'agriculture. Au cours des trois derniers mois, les barrages du Royaume n'ont reçu que 519 millions de m³, soit deux tiers de moins que la même période de l'année précédente. Avec des nappes en grande partie surexploitées, les réserves hydriques stratégiques sont presque épuisées, mettant en péril l'approvisionnement en eau domestique des centres urbains et compromettant sérieusement les besoins agricoles.
Cette situation critique se traduit directement par des répercussions sur l'emploi dans le secteur agricole, avec une prévision de chute brutale des revenus touchant près de 40% de la population active travaillant dans ce domaine.
Le professeur Srairi appelle à un changement de paradigme, préconisant une focalisation sur "l'agriculture pluviale" et une approche globale intégrant la sélection variétale adaptée au manque d'eau, la gestion de l'humidité des sols, et l'intégration des cultures et de l'élevage selon les principes d'une bio-économie circulaire.
Les réponses du professeur Srairi résonnent comme un cri d'alarme, soulignant l'urgence d'adopter des stratégies réfléchies pour faire face à la crise hydrique au Maroc. Il devient impératif d'agir rapidement pour préserver la sécurité alimentaire, l'emploi agricole et la stabilité économique du pays.
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