Croissance économique marocaine : Le HCP prévoit une accélération au troisième trimestre 2024
Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) marocain table sur une accélération de la croissance économique au troisième trimestre 2024. Selon ses prévisions, la croissance du PIB devrait atteindre 3,2% lors de cette période, contre 2,9% au trimestre précédent, grâce à la dynamique de la demande intérieure.
Les gains de pouvoir d'achat, résultant de la décélération de la hausse des prix à la consommation et de l'augmentation du revenu nominal, soutiendraient une hausse de la consommation des ménages de 3,2% au cours de ce troisième trimestre. Cette augmentation profiterait aux biens durables ainsi qu'aux autres composantes de la consommation, telles que l'alimentation et la restauration.
En outre, les dépenses d'investissement devraient également connaître un rythme de progression plus soutenu, assurant ainsi une amélioration continue du taux d'investissement. Le secteur de la construction et des travaux publics serait particulièrement dynamique, contribuant à une hausse de 5,9% de la formation brute du capital.
La production manufacturière s'accélérerait également, avec une croissance prévue de 4,7%, portée par un redressement des exportations dans les secteurs du textile, du matériel électrique et de l'automobile. Les industries extractives continueraient à bénéficier d'un contexte favorable, tandis que les activités tertiaires connaîtraient un mouvement de reprise, tirées par les branches du tourisme, du transport et des services rendus aux entreprises.
Dans l'ensemble, la valeur ajoutée de l'activité hors agriculture afficherait une amélioration de 3,9% en variation annuelle. Toutefois, le HCP souligne que des aléas subsistent, notamment concernant l'évolution de la demande européenne et les potentielles tensions géopolitiques qui pourraient affecter les prix du pétrole et, par conséquent, l'inflation et les dépenses de consommation.
Enfin, le HCP prévoit une accélération de la croissance économique marocaine au troisième trimestre 2024, portée par la demande intérieure, la consommation des ménages et les investissements. Néanmoins, cette prévision reste soumise à certaines incertitudes liées à la conjoncture internationale.