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Rebond des réserves d’eau mais tensions persistantes dans plusieurs régions
Les réserves des barrages marocains ont atteint 5,92 milliards de mètres cubes au 4 août 2025, correspondant à un taux de remplissage national de 35,3 %. Ce niveau marque une amélioration sensible par rapport à la même période l’an dernier, où les volumes stockés plafonnaient à 4,46 milliards de mètres cubes, avec un taux moyen de 27,7 %, malgré quelques apports pluvieux enregistrés en fin d’été.
Cette progression, bien que encourageante, ne masque pas les disparités régionales marquées. Certaines zones affichent des taux de remplissage confortables, voire proches de la saturation, tandis que d’autres accusent des déficits critiques, exposant les populations et les activités économiques à des tensions hydriques persistantes.
Le bassin du Bouregreg enregistre l’un des meilleurs niveaux avec un taux de 63,5 %, représentant 688 millions de mètres cubes stockés, dont plus de 650 millions dans le barrage Sidi Mohamed Ben Abdellah. Le bassin du Loukkos suit avec 53,6 %, notamment grâce à l’excellente capacité du barrage Oued El Makhazine, rempli à 86 %. Le bassin du Sebou, plus étendu et structurant, affiche 47,8 %, soit 2,65 milliards de mètres cubes, porté par des ouvrages comme Allal El Fassi ou Bouhouda, dont les taux dépassent 80 %. Des performances similaires sont observées dans les bassins Guir–Ziz–Rheris et Tensift, avec respectivement 50,3 % et 43,7 %.
En revanche, les niveaux demeurent très faibles dans des régions clés. Le bassin de l’Oum Er-Rbia affiche un taux critique de 10,7 %, pénalisé par la faiblesse de remplissage des barrages Al Massira et Bin El Ouidane, qui n’atteignent respectivement que 4 % et 15 % de leur capacité. Le Souss-Massa reste également en tension avec 18,6 %, tout comme les bassins de la Moulouya (28,6 %) et de Drâa–Oued Noun (29,4 %).
La persistance de ces déséquilibres hydriques régionaux pourrait impacter l’approvisionnement en eau potable, l’irrigation agricole ainsi que la production hydroélectrique. Elle souligne la nécessité d’accélérer les projets de transfert interbassins, de renforcer les capacités de stockage et d’optimiser les usages dans le cadre d’une gestion intégrée et durable de la ressource.