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Donald Trump prêt à accepter un Boeing de luxe offert par le Qatar
Un nouveau chapitre s’ouvre dans l’histoire de l’aviation présidentielle américaine. Selon plusieurs médias américains, le président Donald Trump serait sur le point d’accepter un avion de luxe offert par le Qatar, d’une valeur estimée à 400 millions de dollars. Le cadeau, qui pourrait être officialisé lors de sa visite à Doha cette semaine, soulève déjà des interrogations diplomatiques et juridiques.
Le Boeing 747-800, décrit par ABC News comme un véritable « palais dans le ciel », serait destiné à remplacer les deux Boeing 747-200B actuellement utilisés comme Air Force One. Entrés en service il y a plus de 30 ans sous la présidence de George H.W. Bush, ces appareils vieillissants sont jugés trop coûteux à entretenir.
Donald Trump, qui a plusieurs fois exprimé son mécontentement face aux retards accumulés par Boeing dans la livraison de nouveaux appareils, verrait dans l’offre du Qatar une solution rapide et prestigieuse. À noter que l’entreprise américaine L3Harris aurait déjà été mandatée pour équiper l’avion qatari d’un système de communication sécurisé, d’un dispositif médical embarqué et d’un système de défense de haute technologie — des prérequis indispensables à tout avion présidentiel.
Du côté juridique, l’administration Trump assure que l’opération est conforme à la Constitution. Selon ABC News, le Département de la Justice estime que le cadeau ne constitue pas une violation de l’interdiction faite aux responsables américains d’accepter des présents d’États étrangers, puisqu’il serait officiellement remis à l’armée de l’air américaine et non à Donald Trump personnellement.
Néanmoins, ce geste suscite des débats, notamment en raison de la valeur exceptionnelle du don et de la possibilité qu’il devienne, après la fin du mandat présidentiel, la propriété de la fondation présidentielle de Trump. Une telle éventualité relancerait les discussions sur la porosité entre fonctions publiques et intérêts privés au sein de l’administration américaine.
Contactée par l’AFP, la Maison Blanche n’a pas souhaité commenter l’information. Pendant ce temps, le monde diplomatique retient son souffle, alors que les implications politiques et symboliques d’un tel cadeau dépassent largement le cadre de l’aviation.
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