-
15:15
-
14:47
-
14:30
-
14:13
-
14:00
-
13:43
-
13:34
-
13:33
-
13:02
-
13:00
-
12:44
-
12:31
-
12:00
-
11:44
-
11:43
-
11:31
-
11:21
-
11:00
-
10:51
-
10:50
-
10:49
-
10:45
-
10:39
-
10:34
-
10:07
-
10:00
-
09:45
-
09:35
-
09:00
-
08:55
-
08:45
-
08:30
-
08:26
-
08:14
-
08:00
-
07:50
-
07:50
-
07:45
-
07:30
-
07:09
-
19:00
-
18:56
-
18:27
-
18:00
-
17:08
-
17:00
-
16:55
-
16:00
-
15:33
Suivez-nous sur Facebook
Emmanuel Macron appelle la Syrie à rejoindre la coalition internationale contre Daech
Depuis Belém, où se tient la COP30, le président français Emmanuel Macron a déclaré jeudi avoir exhorté le président syrien Ahmed al-Charaa à intégrer la coalition internationale engagée contre l’organisation terroriste Daech. Les deux dirigeants se sont entretenus en marge du sommet sur le climat au Brésil, quelques jours avant les commémorations des attentats du 13 novembre 2015 à Paris.
Le chef de l’État français a souligné la portée symbolique de cette séquence : « Nul n’oublie que les attentats du 13-Novembre avaient été fomentés en Syrie », a-t-il rappelé, estimant que la lutte contre le terrorisme reste un enjeu de sécurité nationale pour la France. Emmanuel Macron a ainsi affirmé attendre de Damas qu’elle soit « un acteur plein et entier » dans la lutte contre les réseaux jihadistes toujours actifs dans la région.
Un changement de contexte diplomatique
Cette déclaration intervient au moment où le Conseil de sécurité de l’ONU a annoncé la levée des sanctions visant depuis 2013 Ahmed al-Charaa, alors inscrit en tant que dirigeant du groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS). L’ancien chef de cette formation, issue du Front al-Nosra — ex-branche d’Al-Qaïda en Syrie —, avait annoncé la dissolution du groupe après avoir renversé Bachar al-Assad en décembre 2024.
Emmanuel Macron a qualifié cette levée de sanctions d’« étape importante », affirmant qu’elle validait la ligne choisie par Paris : engager directement le nouvel exécutif syrien dans un processus de stabilisation. Selon lui, l’objectif est de « restaurer l’intégrité territoriale de la Syrie, lutter contre la production de drogue, combattre les groupes terroristes et préparer le retour des réfugiés ».
Un appel stratégique avant une séquence diplomatique intense
La rencontre de Belém intervient dans un contexte d’activités diplomatiques renforcées : Ahmed al-Charaa doit se rendre à Washington lundi pour une visite qualifiée d’historique. Paris espère que cette nouvelle phase permettra de réduire les foyers d’instabilité en Syrie et de réactiver une coordination antiterroriste régionale.
Pour la France, la coopération avec Damas s’inscrit dans une logique de sécurité intérieure aussi bien qu’internationale. À l’approche du 13 novembre, les attentats qui ont frappé Paris demeurent un repère mémoriel, mais aussi un rappel des enjeux persistants au Moyen-Orient.