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Grand Stade Hassan II : une vision architecturale au service de la grandeur marocaine
À l’aube de la Coupe du Monde 2030, le Maroc ne cache plus ses ambitions de devenir une référence mondiale en matière d’infrastructures sportives. Au cœur de cette vision, le futur Grand Stade Hassan II à Benslimane, imaginé pour accueillir 115.000 spectateurs, promet de redéfinir les standards du sport et de l’architecture sur le continent africain.
Conçu par le prestigieux cabinet Populous, en collaboration avec le bureau d’architecture Oualalou + Choi, ce projet monumental est porté par François Clément, président de Populous France. Lors du World Football Summit à Rabat, il a révélé les grandes lignes de cette enceinte qui se veut bien plus qu’un simple stade.
« Ce sera une arène à l’anglaise, avec des tribunes proches de la pelouse, pensée pour vibrer au rythme du football marocain », affirme-t-il. Deux espaces dédiés aux kops du Raja et du Wydad promettent une ambiance sans égale, surpassant même certains des stades les plus réputés d’Europe.
Mais l’âme du projet puise profondément dans la culture marocaine. Inspiré des moussems, ces grands rassemblements populaires, et de la tente nomade, le stade sera coiffé d’une enveloppe en aluminium évoquant à la fois protection, ouverture et ancrage dans le patrimoine. « Il y a une symbolique forte : se pencher pour entrer, comme on le ferait sous une tente, puis découvrir un espace spectaculaire », explique Clément.
Le Grand Stade Hassan II ne sera pas uniquement un temple du football. Pensé pour une utilisation polyvalente, il pourra accueillir des concerts, événements culturels, voire des manifestations sportives internationales d’envergure comme les Jeux olympiques. Les espaces intérieurs seront modulables, offrant des usages permanents au-delà des matchs : restaurants, salles de réception, espaces de travail et plus encore.
Côté technique, l’avancement du projet est prometteur. Les travaux préparatoires sur le site de 110 hectares sont achevés, et l’appel d’offres pour la construction est lancé. Une mobilisation exemplaire, à l’image de celle qui a permis de livrer le stade de Rabat en un temps record.
L’accessibilité du site est aussi au cœur des préoccupations. Des experts en mobilité travaillent sur la gestion des flux, afin d’assurer une arrivée fluide des spectateurs tout en respectant l’environnement urbain et les riverains.
Plus qu’un édifice, le Grand Stade Hassan II se veut un symbole fort de l’ouverture du Maroc au monde, un trait d’union entre traditions locales et modernité, entre passion populaire et exigence internationale. En 2030, le Royaume ne se contentera pas d’organiser la Coupe du Monde : il comptera parmi ses joyaux l’un des plus grands stades jamais réalisés. Un défi à la hauteur des rêves marocains.
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