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Horreurs à Gaza : l’ambassadeur palestinien à l’ONU fond en larmes devant le Conseil de sécurité
Une scène rare et poignante a secoué la salle du Conseil de sécurité mercredi 28 mai : Riyad Mansour, l’ambassadeur palestinien à l’ONU, n’a pu retenir ses larmes alors qu’il dénonçait la catastrophe humanitaire en cours à Gaza.
La voix étranglée, Mansour a décrit un territoire en proie aux flammes et à la faim depuis la fin de la trêve. « Les flammes et la faim dévorent les enfants palestiniens », a-t-il lancé, frappant du poing sur la table, incapable de cacher son désespoir.
Un bilan insoutenable : des milliers d’enfants victimes
Depuis mars, plus de 1.300 enfants palestiniens ont été tués et environ 4.000 blessés, selon les chiffres qu’il a partagés devant les diplomates réunis à New York. « Ce sont des enfants ! », a-t-il répété avec force, critiquant la rhétorique israélienne qui qualifie ce conflit de « guerre contre la barbarie ».
Mansour a raconté les images déchirantes de mères serrant les corps sans vie de leurs enfants, des scènes qui, selon lui, « brisent l’âme ». Submergé par l’émotion, il a interrompu son discours, les larmes aux yeux, avant de lâcher : « J’ai des petits-enfants. Voir cette souffrance et rester inactif dépasse l’entendement. »
La faim, une autre arme de ce conflit
Alors que les combats s’intensifient, la situation humanitaire à Gaza devient alarmante. Des centaines de Palestiniens désespérés ont récemment pris d’assaut un entrepôt de l’ONU à Deir el-Balah, cherchant de la nourriture. Selon des témoins, deux personnes ont perdu la vie dans cet incident tragique.
Ces événements interviennent dans un contexte de tensions croissantes entre Israël et les Nations unies, notamment sur les questions liées à l’acheminement de l’aide humanitaire.
Un cri d’alarme pour la communauté internationale
L’intervention de Riyad Mansour marque un moment fort dans les débats onusiens, rappelant à la communauté internationale que derrière les chiffres et les négociations diplomatiques, ce sont des vies humaines, des enfants, qui paient le prix le plus lourd.
Pour beaucoup d’observateurs, cette scène pourrait peser dans les discussions à venir sur le déploiement d’une aide urgente à Gaza et la nécessité d’un nouveau cessez-le-feu.