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Ioulia Timochenko vise à nouveau la présidence ukrainienne
L'ex-Première ministre Ioulia Timochenko, icône des révolutions ukrainiennes de 2004 et 2014, s'est de nouveau lancé dans la course à la présidentielle en Ukraine. Et selon les derniers sondages, elle est la favorite face au président sortant Petro Porochenko. C'est lors du meeting de son parti Batkivchtchina qui veut dire "Patrie", qu'elle a lancé sa candidature :
"Faire de l'Ukraine, un grand pays, c'est mon objectif, et pour l'atteindre, je ne reculerai pas et je sais que vous ne reculerez pas non plus. C'est pourquoi je me présente à la présidentielle."
Elle a également demandé une adhésion "urgente" à l'OTAN et salué la création récente d'une nouvelle Eglise ukrainienne indépendante de Moscou. Des positions clairement pro-occidentales dans ce pays toujours en proie à la rébellion des séparatistes pro-russes dans le sud-est du pays.
Qui est Ioulia Timochenko ?
Ioulia Timochenko, une ancienne femme d'affaires, est une personnalité aussi charismatique que controversée en Ukraine.Première ministre en 2005, puis de 2007 et 2010 sous la présidence du pro-occidental Viktor Iouchtchenko, elle a ensuite passé trois ans en prison de 2011 à 2014, sous la présidence du pro-russe Viktor Ianoukovitch, sur des accusations dénoncées comme politiques par ses soutiens et plusieurs pays occidentaux.
Elle avait été libérée à la faveur du soulèvement pro-européen du Maïdan en 2014.
Quid de Petro Porochenko ?
Porochenko n'a pas encore officiellement annoncé sa candidature, alors que la campagne a été lancée le 31 décembre. Mais selon les plus récents sondages, il est devancé par Ioulia Timochenko, déjà candidate en 2010 et 2014. Elle bénéficie de 16 % des intentions de vote des électeurs, contre 14 % pour Porochenko.
Vainqueur de l'élection de mai 2014 organisée dans le sillage d'un soulèvement pro-européen qui avait renversé le gouvernement de Viktor Ianoukovitch, Porochenko, 53 ans, avait promis d'ambitieuses réformes.
Près de cinq ans plus tard, sa popularité est en berne alors que ses critiques lui reprochent d'avoir fait très peu dans la lutte contre la corruption. Ils soulignent aussi que l'économie de cette ancienne république soviétique de 45 millions d'habitants reste très fragile.
Le mouvement du Maïdan avait été suivi par l'annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée par Moscou, accusé ensuite de soutenir des séparatistes pro-russes dans le sud-est du pays. Ce conflit militaire, qui a fait plus de 10 000 morts, a fortement éprouvé l'économie ukrainienne, poussant Porochenko à demander l'aide du FMI.
Le premier tour de la présidentielle aura donc lieu le 31 mars et un second sera organisé deux semaines plus tard si aucun candidat ne remporte plus de 50 % des suffrages.
Source : Euronews