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L'intersyndicale d'Air France hostile à la nomination de Smith
L’intersyndicale d’Air France s’est élevée jeudi contre la nomination possible du Canadien Benjamin Smith comme directeur général d’Air France-KLM, un poste qui doit revenir à un Français selon les représentants des salariés.
“Il est inconcevable que la compagnie Air France, française depuis 1933, tombe dans les mains d’un dirigeant étranger dont la candidature serait poussée par un groupe industriel concurrent (Delta Airlines pour ne pas le citer)”, peut-on lire dans un communiqué signé par neuf organisations.
“Le choix d’un candidat doit se porter sur la défense des intérêts de notre compagnie nationale”, ajoutent les syndicats, parmi lesquels le puissant SNPL, premier syndicat de pilotes de la compagnie, la CGT ou l’Unsa.
L’intronisation de Benjamin Smith, actuel directeur de l’exploitation d’Air Canada, doit avoir lieu ce jeudi lors d’un conseil d’administration, selon des informations parues dans la presse.
Un porte-parole d’Air France joint jeudi par Reuters s’est refusé à tout commentaire, réaffirmant seulement que le processus était toujours en cours et qu’aucune décision n’était prise.
Les syndicats dénoncent une nomination “en catimini” au lendemain du 15 août.
“Air France mérite que l’on agisse avec plus de transparence pour qu’elle reprenne son envol dans les meilleures conditions possibles après ces 8 mois d’errance sans dialogue puis sans gouvernance”, lit-on dans le communiqué.
L’intersyndicale rappelle par la même occasion qu’elle tiendra une réunion le 27 août afin de déterminer les actions à mener à la rentrée pour “obtenir la fin du blocage des salaires qu’elle dénonce depuis des mois”.
Jean-Marc Janaillac, qui occupait le poste de PDG d’Air France, a annoncé début mai sa démission après le rejet par référendum d’un projet d’accord salarial au sein de la compagnie, qui traverse une violente crise sociale.
Ce projet d’accord avait pour but de trouver une issue à un mouvement de 15 jours de grève qui ont émaillé le premier semestre pour un coût estimé à 335 millions d’euros.
Le président du SNPL, Philippe Evain, a promis dimanche “quinze jours de grève” si la nouvelle direction refuse de reprendre les négociations sur les salaires à la rentrée.
Source : Reuters
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