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L’Iran qualifie l’attaque israélienne de « déclaration de guerre »
La tension franchit un nouveau seuil entre l’Iran et Israël. Au lendemain d’une attaque de grande ampleur menée par Tsahal sur plusieurs sites stratégiques iraniens, le ministère iranien des Affaires étrangères a dénoncé vendredi une « déclaration de guerre » et en appelle à une réaction urgente du Conseil de sécurité des Nations unies.
Dans une lettre officielle adressée à l’ONU, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a exhorté la communauté internationale à intervenir face à ce qu’il qualifie d’« agression flagrante ». Selon un communiqué du ministère, l’Iran considère que les frappes israéliennes constituent une violation grave du droit international et une menace directe à la paix et à la sécurité régionales.
L’attaque, survenue dans la nuit de jeudi à vendredi, a ciblé plusieurs installations militaires et nucléaires dans différentes provinces iraniennes, y compris à Téhéran. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a confirmé l’opération, affirmant qu’elle pourrait « durer de nombreux jours » et qu’elle visait à neutraliser des menaces sécuritaires « existentielles ».
Le bilan humain s’annonce lourd. Selon les médias iraniens, le général Hossein Salami, chef emblématique des Gardiens de la Révolution, aurait trouvé la mort aux côtés du général Mohammad Bagheri, chef d’état-major des forces armées iraniennes. Six scientifiques liés au programme nucléaire iranien auraient également été tués dans les frappes.
Cette escalade intervient dans un contexte de vives tensions entre les deux pays, sur fond d'accusations mutuelles, d'opérations clandestines et de différends profonds concernant le nucléaire iranien.
L’appel de l’Iran à l’ONU pourrait ouvrir une séquence diplomatique tendue au sein du Conseil de sécurité, où les positions des grandes puissances restent divisées. En attendant, le Moyen-Orient retient son souffle face au risque d’un embrasement généralisé.
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