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L'Ukraine accepte un cessez-le-feu de 30 jours proposé par les États-Unis
Dans un contexte de guerre persistante depuis plus de trois ans, l'Ukraine a accepté, ce mardi, une proposition des États-Unis en vue d’un cessez-le-feu de 30 jours, visant à instaurer une pause dans les combats avec la Russie. Cette décision a été prise après une série de négociations tenues à Jeddah, en Arabie saoudite, où les autorités ukrainiennes ont exprimé leur ouverture à la paix, tout en appelant Moscou à se prononcer.
Le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, a annoncé la proposition après près de neuf heures de discussions, déclarant : « Aujourd'hui, nous avons fait une proposition que les Ukrainiens ont acceptée, qui est de commencer un cessez-le-feu et des négociations immédiates ». De son côté, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a souligné que l'Ukraine était « prête pour la paix », ajoutant que la Russie devait désormais décider si elle souhaitait mettre fin à la guerre ou l'intensifier. La balle est désormais dans le camp de Moscou, selon les responsables américains.
Cet accord est survenu quelques heures après une importante attaque menée par l'armée ukrainienne, utilisant des drones pour frapper Moscou, un symbole fort de la guerre en cours. Malgré les tensions croissantes sur le front, les États-Unis ont également décidé de lever la suspension de l’aide militaire à Kiev, une mesure qui avait été prise après un incident diplomatique en février.
L’initiative de cessez-le-feu a été saluée par plusieurs hauts responsables européens, dont la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen Antonio Costa. Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a qualifié l’accord de « remarquable avancée ».
L’Ukraine a de son côté formulé une demande de négociations sur des enjeux économiques cruciaux, notamment la question des minerais ukrainiens, qui ont été au cœur d’une discorde passée entre Kiev et Washington.
Moscou, tout en restant prudent dans ses déclarations, n’a pas exclu la possibilité de négociations. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a indiqué que la Russie attendait des actions concrètes de la part de l’Ukraine avant de se prononcer sur la trêve. Les échanges en Arabie saoudite ont aussi été l’occasion pour Zelensky de rencontrer le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, qui a offert un soutien diplomatique important pour la médiation, notamment sur les questions de sécurité et de retour des prisonniers.
Alors que l’issue de ces discussions reste incertaine, les espoirs d’une désescalade grandissent, mais la véritable question demeure : la Russie acceptera-t-elle cette initiative de paix ou continuera-t-elle la guerre ? La communauté internationale attend désormais la réaction de Moscou, qui pourrait déterminer l’avenir de la paix en Ukraine.
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