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La Banque Africaine de Développement optimiste pour l’économie marocaine en 2025
L’économie marocaine devrait enregistrer une accélération de sa croissance en 2025, pour atteindre 3,9 %, selon les prévisions de la Banque africaine de développement (BAD). Cette estimation figure dans le rapport 2025 sur les Perspectives économiques en Afrique, publié en marge des Assemblées annuelles de l’institution panafricaine, qui se déroulent jusqu’au 30 mai à Abidjan.
Ce rebond anticipé s’appuie principalement sur la vigueur de la demande intérieure, tirée par la relance de l’investissement et le dynamisme des secteurs non agricoles. À cela s’ajoute la perspective d’une meilleure campagne agricole, après plusieurs années marquées par des sécheresses successives ayant fragilisé la croissance.
Pour 2026, la BAD prévoit un léger fléchissement, avec un taux de croissance estimé à 3,7 %. Cette modération s’expliquerait par le ralentissement des industries exportatrices, pénalisées par la hausse des droits de douane américains, dans un contexte mondial de plus en plus marqué par le protectionnisme.
Du côté de l’inflation, les projections restent contenues, avec un taux de 2 % en 2025 et 2,3 % en 2026, traduisant une relative stabilité des prix à la consommation. Sur le plan budgétaire, la consolidation des finances publiques semble se poursuivre. Le déficit public devrait reculer à 3,6 % du PIB en 2025, puis à 3,3 % en 2026, notamment grâce à l'amélioration des recettes fiscales et à la réduction progressive des subventions sur le gaz butane.
Toutefois, la BAD alerte sur un élargissement du déficit du compte courant, prévu à 2,1 % du PIB en 2025 et 2,6 % en 2026. Ce creusement résulterait de l’augmentation des importations, dopée par les projets d’investissement en infrastructures menés à l’échelle nationale.
Malgré ces perspectives globalement positives, la Banque souligne plusieurs facteurs de vulnérabilité, notamment la récurrence des sécheresses, la dépendance aux aléas climatiques et la volatilité de la demande extérieure. Pour y faire face, l’institution recommande une gestion plus active des ressources en eau, des politiques d’adaptation aux chocs climatiques et une diversification accrue du commerce extérieur, afin de renforcer la résilience économique du Royaume.
Ces projections rejoignent celles du Fonds monétaire international (FMI), qui table lui aussi sur une croissance de 3,9 % au Maroc en 2025, confirmant ainsi la trajectoire encourageante d’une reprise économique maîtrisée, sous l’effet combiné de réformes internes et d’un retour progressif à la normalité post-crise.
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