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La CGEM et Fouzi Lekjaa échangent sur les orientations de la loi de finances 2025
La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) a organisé, le 22 janvier 2025, une rencontre avec Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget, pour discuter des priorités économiques du Maroc dans le cadre de la loi de finances 2025. Cet échange a permis d’aborder les principales réformes engagées et les défis à relever pour stimuler la croissance et renforcer la compétitivité de l'économie nationale.
Priorités économiques et orientations budgétaires
Lors de son allocution, Chakib Alj, président de la CGEM, a mis en avant les efforts déployés pour maintenir la dynamique économique du pays. Il a souligné que le Maroc bénéficie d’une conjoncture favorable, portée par des réformes structurantes, telles que la généralisation de la protection sociale, la refonte du système de santé et la modernisation du secteur éducatif. Ces initiatives, combinées à une augmentation notable des recettes fiscales, qui s’élèvent à près de 300 milliards de dirhams, visent à améliorer les conditions de vie des citoyens et à renforcer la résilience économique.
Le budget d’investissement prévu pour 2025 s’élève à 130 milliards de dirhams et sera orienté vers des secteurs clés, notamment les énergies renouvelables, la gestion des ressources hydriques et les nouvelles technologies. Par ailleurs, un soutien spécifique sera accordé aux très petites, petites et moyennes entreprises (TPME), qui jouent un rôle central dans l’économie marocaine, en leur facilitant l’accès au financement et aux marchés.
Réformes fiscales et soutien aux entreprises
La loi de finances 2025 prévoit une série de mesures destinées à alléger la pression fiscale sur les contribuables, notamment à travers la révision du barème de l’impôt sur le revenu (IR) et l’harmonisation de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Une attention particulière sera accordée aux mesures de soutien aux entreprises nationales, afin de promouvoir la production locale et d’accompagner leur expansion sur les marchés internationaux.
Chakib Alj a également insisté sur l’importance de simplifier la fiscalité locale et de mettre en œuvre des dispositifs incitatifs pour favoriser l’investissement privé, tout en luttant contre l’économie informelle, qui représente un défi majeur pour la croissance économique.
La Coupe du Monde 2030 : une opportunité économique majeure
L’organisation de la Coupe du Monde 2030 figure également parmi les opportunités stratégiques évoquées lors de cette rencontre. Cet événement mondial offre des perspectives prometteuses pour le développement du tourisme, des infrastructures et de la logistique. Toutefois, Fouzi Lekjaa a souligné la nécessité d’une préparation rigoureuse afin d’optimiser les investissements, de renforcer les capacités d’accueil et de former une main-d’œuvre qualifiée pour répondre aux exigences d’un tel événement.
Un partenariat public-privé renforcé
Fouzi Lekjaa a mis en avant l’importance du partenariat entre le secteur public et le secteur privé pour la mise en œuvre des réformes économiques et sociales. Il a rappelé les avancées réalisées depuis 2021, notamment en matière de couverture sociale, avec l’intégration de 32 millions de citoyens dans le système d’assurance maladie obligatoire.
Le ministre a également mis l’accent sur les investissements réalisés dans les secteurs de la santé et de l’éducation. Le budget de la santé a connu une hausse significative, passant de 15,8 milliards de dirhams en 2021 à 32,6 milliards en 2025, permettant d’améliorer les infrastructures et d’élargir l’offre de soins. De son côté, le secteur de l’éducation bénéficie d’une enveloppe de 85,5 milliards de dirhams pour moderniser les établissements et renforcer la qualité de l’enseignement.
Des perspectives économiques encourageantes
Les perspectives pour 2025 sont jugées prometteuses, malgré un contexte international marqué par des incertitudes économiques et des défis climatiques. Grâce à l’amélioration des recettes fiscales et à la maîtrise du déficit budgétaire, ramené à 3,9 %, le gouvernement ambitionne de poursuivre ses efforts pour consolider les acquis et renforcer la résilience de l’économie nationale.
Fouzi Lekjaa a conclu en appelant à une mobilisation collective pour garantir une croissance inclusive et durable, en mettant l’accent sur la nécessité d’améliorer le climat des affaires et de renforcer la compétitivité des entreprises marocaines.
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