- 18:00Lancement de l’African Breeding Accelerator à Rabat
- 17:00Maroc-Afrique du Sud : où et quand suivre la finale de la CAN U20
- 16:03Nouvelle vision de la paix à Tanger
- 15:05Maroc : Hub solaire qui séduit le Golfe
- 15:01"Le tragique de la politique, c’est qu’on s’y accroche quand on ne sert plus à rien"
- 14:33Renault et la Sûreté nationale s’allient pour les policiers
- 14:00Akhannouch au Vatican pour représenter le Roi
- 14:00Coupe d’Angleterre : Crystal Palace entre dans l’histoire en battant Manchester City à Wembley
- 13:02Abdelaziz Boujdaini à l’honneur à Cannes 2025 : le cinéma marocain rayonne à l’international
Suivez-nous sur Facebook
La morosité domine sur les actions avant la trêve de Noël
Les principales Bourses européennes évoluent en baisse vendredi dans la matinée, dans le sillage de Wall Street et de l’Asie, la nervosité restant extrême sur les marchés avant la trêve de Noël.
À Paris, l’indice CAC 40 recule de 0,62% à 4.663,32 points vers 08h40 GMT. À Francfort, le Dax cède 0,4% tandis qu’à Londres, le FTSE limite son repli (-0,1%) à la faveur d’un rebond du secteur des ressources de base.
L’indice EuroStoxx 50 de la zone euro se replie de 0,68%, le FTSEurofirst 300 perd 0,47% et le Stoxx 600 abandonne 0,41%.
Les craintes d’un resserrement continu des politiques monétaires des grandes banques centrales - la Fed ayant confirmé mercredi sa volonté de relever les taux en 2019 - en dépit d’un ralentissement économique mondial de plus en plus visible continuent d’alimenter l’aversion au risque.
La menace d’un possible “shutdown” dès vendredi soir aux Etats-Unis, à savoir une fermeture des administrations américaines faute d’accord sur le financement de l’Etat fédéral, a nourri encore la nervosité des investisseurs.
Donald Trump a annoncé jeudi qu’il ne signerait pas une mesure d’urgence votée mercredi soir par le Sénat pour garantir le financement de l’administration fédérale jusqu’au 8 février prochain, exigeant du Congrès qu’il finance la construction du mur à la frontière mexicaine.
La dernière séance pleine avant la pause observée pour Noël sera par ailleurs chargée en indicateurs économiques de part et d’autre de l’Atlantique avec notamment les chiffres définitifs du PIB des Etats-Unis au troisième trimestre (à 13h30 GMT).
VALEURS
La légère remontée des rendements obligataires pèse sur les secteurs de l’immobilier (-1,1%), des télécoms (-1,29%) et des services aux collectivités (-0,66%).
Côté valeurs, le spécialiste allemand de la livraison de repas à domicile Delivery Hero grimpe de 13,54% après avoir annoncé la cession de son activité en Allemagne au néerlandais Takeaway (+29,18%). Il entraîne dans son sillage son concurrent britannique Just East (+5,7%).
A Paris, Spie (+3,89%) profite pour sa part de l’annonce de la cession de son activité de câblage sous-marin en Allemagne.
A l’inverse, Technicolor lâche 9,57% après un nouvel avertissement sur résultats.
EN ASIE
Les Bourses chinoises ont clôturé en baisse, pénalisées par le repli des valeurs bancaires et immobilières. Le CSI 300 (-1,24%) a accusé sa sixième séance de baisse d’affilée pour tomber à un plus bas depuis mars 2016.
Le sentiment négatif a été alimenté par les accusations émises par les Etats-Unis selon lesquelles la Chine mène des opérations d’espionnage économique. Le ministère chinois des Affaires étrangères a fermement rejeté ces accusations et a demandé à Washington de retirer l’acte d’accusation visant deux ressortissants chinois soupçonnés de piratage.
De son côté, la Bourse de Tokyo a terminé en baisse de 1,11% après avoir déjà lâché 2,8% jeudi, dans la foulée de Wall Street et d’un renchérissement du yen.
Le Nikkei accuse un repli de 5,6% sur la semaine, soit sa plus mauvaise performance hebdomadaire depuis la fin octobre.
A WALL STREET
La Bourse de New York a fini en forte baisse jeudi, avec le S&P-500 à des plus bas de 15 mois, dans un marché qui a continué de réagir à la volonté de la Réserve fédérale de poursuivre ses hausses de taux en dépit des inquiétudes sur la croissance et la volatilité des marchés financiers.
L’indice Dow Jones a perdu 1,99% et le S&P-500 a cédé 1,58%, ce qui porte leur recul à plus de 7% depuis le début de l’année.
Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 1,63%, à pratiquement 20% en deçà de sa clôture record du 2 août - un seuil qui l’aurait fait passer en “bear market” (territoire baissier).
Après deux séances de forte baisse consécutives, les contrats à terme sur les indices américains restent orientés dans le rouge.
TAUX
L’aversion au risque, couplée à la chute des cours du pétrole qui réduit les anticipations d’inflation, a fait tomber le rendement des Treasuries à dix ans à un plus bas de 2,748% jeudi, un creux de plus de huit mois. Il est depuis remonté autour de 2,8% vendredi.
L’écart de rendement avec l’emprunt d’Etat américain à deux ans est ainsi tombé à 9 points de base, égalant le plus bas touché le 4 décembre, soit son plus faible niveau depuis 2007.
En Europe, le rendement du Bund allemand à dix ans suit la remontée des Treasuries et revient à près de 0,25%.
CHANGES
Le dollar se maintient non loin d’un plus bas d’un mois face à un panier de devises de référence après avoir accusé jeudi sa plus forte baisse en une séance depuis le 1er novembre.
Deux jours après les annonces jugées moins accommodantes que prévu de la Fed, le débouclage des positions longues massives sur le dollar explique ce mouvement de repli du billet vert.
De son côté, le yen joue à plein son rôle de valeur refuge: la devise nippone se maintient proche d’un pic depuis début septembre touché jeudi face au dollar contre lequel elle a pris jusqu’à 1,5% en séance.
L’euro est pour sa part en légère hausse, autour de 1,1460.
PÉTROLE
Les cours du brut repartent de l’avant après avoir chuté de plus de 4% la veille dans la foulée du repli des Bourses mondiales. Ils accusent une baisse entre 35% et 40% depuis leur pic de début octobre.
Le baril de Brent de la mer du Nord revient à 54,86 dollars et le baril de brut léger américain se traite à 46,36 dollars.
Source : Reuters
Commentaires (0)