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Le Crédit Bancaire au secteur non financier marocain en pleine expansion
La croissance du crédit bancaire au secteur non financier (SNF) au Maroc a connu une accélération notable en août dernier, passant de 2,8% à 3,1%, selon le récent bulletin de statistiques monétaires de Bank Al-Maghrib (BAM). Cette évolution reflète une dynamique positive dans l'économie marocaine, avec des implications significatives pour divers segments du marché.
Accélération des Prêts aux Sociétés Non Financières Privées
La Banque Centrale a précisé que cette accélération est principalement due à la croissance des prêts alloués aux sociétés non financières privées, qui ont augmenté de 1,8% à 2,9%. Cette tendance indique une reprise de l'activité économique dans le secteur privé, où les entreprises cherchent à financer leurs projets d'expansion et d'investissement.
Ralentissement des Prêts aux Ménages et aux Sociétés Non Financières Publiques
En parallèle, les prêts aux ménages ont vu leur rythme de croissance ralentir, passant de 1% à 0,8%. Ce ralentissement pourrait être attribué à une prudence accrue des ménages face à l'incertitude économique ou à une saturation du marché du crédit à la consommation. De même, les concours aux sociétés non financières publiques ont diminué de 12,2% à 9,1%, suggérant une réduction des investissements publics ou une meilleure gestion des finances publiques.
Évolution par Objet Économique
Par objet économique, l'évolution en glissement annuel du concours bancaire au secteur non financier recouvre une accélération de la croissance des facilités de trésorerie à 3,9% et des prêts à l’équipement à 6%. Cette tendance montre que les entreprises cherchent à renforcer leur trésorerie et à investir dans des équipements pour améliorer leur productivité et leur compétitivité.
En revanche, les crédits immobiliers et les prêts à la consommation ont connu une quasi-stagnation, avec des taux de croissance respectifs de 1,6% et 0,8%. Cette stagnation pourrait être le reflet d'un marché immobilier en phase de stabilisation ou d'une demande de crédit à la consommation en baisse.
Augmentation des Créances en Souffrance
Les créances en souffrance (CES) se sont accrues de 3,4%, et leur ratio au crédit s’est situé à 8,8%. Cette augmentation des créances en souffrance pourrait être due à des difficultés économiques rencontrées par certains emprunteurs, notamment dans le contexte de la pandémie de COVID-19 et de ses répercussions économiques.