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Le déficit de liquidité bancaire s’allège : tendances et perspectives
Le déficit de liquidité bancaire au Maroc a enregistré une légère amélioration au cours de la période du 14 au 20 novembre 2024, selon les données publiées par BMCE Capital Global Research (BKGR). Ce recul de 0,35 %, portant le déficit moyen à 157,7 milliards de dirhams (MMDH), reflète une conjoncture monétaire marquée par des ajustements prudents dans les interventions des acteurs financiers.
Des avancées mesurées dans la gestion de la liquidité
Dans ce contexte, Bank Al-Maghrib (BAM) a réduit le volume de ses avances à 7 jours, les ramenant de 63,53 MMDH à 63 MMDH. Cette évolution s’inscrit dans une logique d’ajustement progressif visant à stabiliser les tensions sur le marché monétaire.
Parallèlement, les placements du Trésor ont affiché une légère augmentation, atteignant un encours quotidien maximal de 18,2 MMDH, contre 17,3 MMDH lors de la semaine précédente. Ce mouvement témoigne d’une gestion optimisée des flux financiers, dans un cadre macroéconomique stable.
Tendances des taux et indices monétaires
Sur le plan des taux, le Taux Moyen Pondéré (TMP) s’est maintenu à 2,75 %, traduisant une certaine stabilité dans le coût de refinancement des banques. En revanche, le MONIA (Moroccan Overnight Index Average), indicateur de référence pour les transactions monétaires au jour le jour, a progressé pour s’établir à 2,71 %.
Cette hausse, bien que modérée, reflète un ajustement naturel des conditions de liquidité dans un marché soutenu par des instruments tels que les pensions livrées adossées aux bons du Trésor.
Perspectives : un soutien accru de BAM attendu
Pour la période à venir, Bank Al-Maghrib envisage d’intensifier son intervention sur le marché monétaire. Le volume des avances à 7 jours devrait ainsi augmenter pour atteindre 66 MMDH, contre 62,9 MMDH lors de l’intervention précédente.
Cette stratégie vise à répondre à des besoins croissants en liquidité, tout en maintenant l’équilibre entre l’offre et la demande sur le marché monétaire. Une approche qui illustre la volonté de BAM de préserver la stabilité financière, élément clé pour soutenir une économie marocaine en pleine mutation.
Un marché monétaire sous contrôle
Avec ces ajustements, le secteur bancaire marocain démontre sa capacité à naviguer dans un environnement marqué par des défis structurels et conjoncturels. La gestion maîtrisée de la liquidité, couplée à des indicateurs financiers encourageants, laisse entrevoir une trajectoire positive pour les prochains mois.
Alors que les besoins de financement demeurent élevés, ces évolutions soulignent l’importance d’un pilotage monétaire agile et d’une coordination efficace entre les différents acteurs du système financier.
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