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Le Maroc attire les investissements étrangers : Une usine chinoise de 288 millions de dollars en construction

Jeudi 09 Mai 2024 - 07:45
Le Maroc attire les investissements étrangers : Une usine chinoise de 288 millions de dollars en construction

Le paysage économique marocain connaît une transformation majeure avec l'arrivée d'entreprises étrangères dans divers secteurs. La dernière en date, la société chinoise « Zhejiang Hailiang », fabricant spécialisé dans la production de tubes et de barres en cuivre, prévoit de construire une usine au Maroc d'une valeur de 288 millions de dollars. Cette usine sera dédiée à la production de matériaux utilisés dans l'industrie des nouvelles énergies, notamment les puces de batteries au lithium, pour répondre à la demande croissante à l'échelle mondiale.

L'objectif de Zhejiang Hailiang est de renforcer son service client en Europe, en Amérique, au Moyen-Orient et en Afrique grâce à cette nouvelle infrastructure. Ces ambitions interviennent dans un contexte de tensions géopolitiques qui menacent le commerce et les chaînes d'approvisionnement, comme l'a souligné une déclaration faite mardi à la Bourse de Shenzhen.

Face à la diminution des marges bénéficiaires sur le marché intérieur chinois et aux restrictions croissantes sur les produits chinois dans les pays occidentaux, Zhejiang Hailiang se tourne vers les marchés étrangers. L'entreprise a déjà annoncé la construction d'une usine de production de plaques de cuivre d'une capacité de 50 000 tonnes en Indonésie l'année dernière. Elle dispose également de bases de production dans plusieurs pays, notamment aux États-Unis, en Europe et en Asie.

L'usine prévue au Maroc aura une capacité de production impressionnante, avec 50 000 tonnes d'alliages, 35 000 tonnes de tubes, 40 000 tonnes de barres et 25 000 tonnes de puces produites annuellement une fois la période de construction de 36 mois terminée.

Zhejiang Hailiang a également souligné les avantages stratégiques du Maroc, notamment ses accords de libre-échange avec de nombreux pays occidentaux, facilitant ainsi l'accès à ces marchés. De plus, le projet bénéficiera de coûts de matières premières réduits grâce à l'abondance de minerai de cuivre en Afrique.


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