- 21:13SM le Roi Mohammed VI nomme dix nouveaux ambassadeurs dans le cadre du renforcement diplomatique
- 21:07Conseil des Ministres : Le Maroc ratifie 11 nouvelles conventions internationales
- 21:06SM le Roi Mohammed VI approuve quatre décrets en faveur des Forces Armées Royales
- 20:53Conseil des ministres: SM le Roi nomme nombre de Walis et de Gouverneurs
- 20:39SM le Roi reçoit trois nouveaux membres du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire
- 20:34Said Jabrani nommé directeur général de Tamwilcom
- 20:26Amine El Mezouaghi à la tête de l’Agence de Développement du Digital
- 20:11Nezha Hayat prend la tête du Fonds Mohammed VI pour l’investissement
- 20:03SM le Roi Mohammed VI nomme Hicham Balaoui à la tête du Ministère Public
Suivez-nous sur Facebook
Le pétrole bondit après un accord commercial entre Londres et Washington
Les marchés pétroliers ont enregistré une forte hausse jeudi, galvanisés par l’annonce d’un accord commercial entre les États-Unis et le Royaume-Uni. Ce développement marque un tournant dans le climat tendu du commerce international, dominé ces dernières années par les offensives protectionnistes de l’administration Trump.
Le baril de Brent de la mer du Nord, référence européenne, a progressé de 2,81 %, atteignant 62,84 dollars pour livraison en juillet. De son côté, le West Texas Intermediate (WTI), référence américaine, a bondi de 3,17 %, à 59,91 dollars le baril pour livraison en juin. Cette flambée des prix reflète un regain d’optimisme sur la scène économique mondiale.
Le président américain Donald Trump a salué un compromis "historique" avec le Royaume-Uni, qui vise à faciliter l’accès des produits agricoles américains — tels que le bœuf et l’éthanol — au marché britannique. Bien que les contours de l’accord restent modestes, les analystes y voient un signal encourageant d’apaisement dans les relations commerciales internationales.
Côté britannique, l’opposition a également salué l’accord. Keir Starmer, leader du Parti travailliste, y voit une bouffée d’oxygène pour l’industrie automobile et la sidérurgie du pays, durement touchées par les incertitudes post-Brexit.
Selon Rob Haworth, économiste chez US Bank Wealth Management, cet accord pourrait inaugurer une série d’ententes similaires, réduisant ainsi l’incertitude pour les entreprises et soutenant la demande mondiale de pétrole. "Les perspectives économiques à court terme s’en trouvent renforcées, ce qui alimente la hausse des prix", explique-t-il.
Autre facteur de soutien : les négociations prévues entre Washington et Pékin ce week-end en Suisse. La Chine, premier consommateur mondial de pétrole, joue un rôle clé dans l’évolution de la demande mondiale. Toutefois, les marchés attendent encore des précisions sur le contenu des discussions, notamment sur la question des droits de douane.
Malgré cette embellie, les prix du brut restent proches de leurs plus bas niveaux en quatre ans, freinés par la hausse attendue de la production au sein de l’Opep+. Le cartel, dominé par l’Arabie saoudite et la Russie, prévoit d’augmenter sa production de 411.000 barils par jour en juin, une hausse bien supérieure aux objectifs initiaux.
Alors que le monde sort lentement de la crise économique post-pandémie, ces nouveaux accords pourraient contribuer à relancer la demande énergétique mondiale. Mais les incertitudes autour de la production et des relations sino-américaines restent à surveiller de près.
Commentaires (0)