-
19:00
-
18:39
-
18:00
-
17:35
-
17:03
-
16:35
-
16:31
-
16:08
-
16:00
Suivez-nous sur Facebook
Le Royaume-Uni mise sur le Maroc comme passerelle économique vers l’Afrique
Londres continue de renforcer ses liens économiques avec Rabat. Lors d’une rencontre organisée le 23 juillet par British Expertise International, Ben Coleman, envoyé commercial britannique pour le Maroc, a réaffirmé l’engagement du Royaume-Uni à faciliter l’entrée des entreprises britanniques sur le marché marocain.
Aux côtés de représentants de la West London Chamber of Commerce, M. Coleman a présenté les résultats d’échanges nourris avec une cinquantaine d’acteurs économiques britanniques, axés sur les opportunités d’affaires au Maroc. « Ces discussions ont été très utiles pour identifier les principaux obstacles à l’accès au marché et explorer les moyens d’y remédier », a-t-il déclaré sur le réseau X (anciennement Twitter).
Une dynamique nourrie par la Coupe du monde 2030
L’attribution conjointe de la Coupe du monde 2030 au Maroc, à l’Espagne et au Portugal agit comme un catalyseur pour de nouvelles perspectives de coopération. La ministre d’État chargée de l’investissement, Poppy Gustafsson, a rappelé l’engagement du Department for Business and Trade (DBT) à soutenir les entreprises britanniques souhaitant exporter vers le royaume chérifien. « Le Maroc représente un marché à fort potentiel, et nous sommes déterminés à accompagner nos entreprises dans leur développement à l’international », a-t-elle affirmé devant la Chambre des lords.
Cet engagement s’appuie notamment sur l’Accord d’association Royaume-Uni–Maroc signé en 2019, après le Brexit. Selon les données officielles, les échanges bilatéraux ont atteint 4,2 milliards de livres sterling en 2024, marquant une progression notable de 600 millions de livres par rapport à l’année précédente.
UKEF mobilisée pour les projets structurants au Maroc
De son côté, l’UK Export Finance (UKEF), l’agence publique britannique de crédit à l’exportation, affiche un intérêt marqué pour les projets marocains, notamment ceux liés à la Coupe du monde. Timothy Reid, son directeur général, a souligné que l’UKEF prévoit de mobiliser jusqu’à cinq milliards de livres pour accompagner des projets dans les secteurs des infrastructures, du transport et de l’énergie.
« Le Maroc constitue un point d’ancrage stratégique pour nos ambitions économiques en Afrique », a-t-il précisé, soulignant la volonté de Londres de faire du royaume une porte d’entrée vers le continent africain.
En somme, entre diplomatie économique active et appétence croissante des entreprises britanniques, le Maroc semble bien parti pour s’affirmer comme un partenaire incontournable du Royaume-Uni sur la scène internationale.