- 10:45Une nouvelle voie d’accès à l’autoroute pour les automobilistes de Harhoura et Témara
- 10:42Espagne : entre mea culpa et colère populaire, Sánchez sur la défensive
- 10:30 Ifrane accueille le premier Salon du Tourisme Équestre et de l’Écotourisme
- 10:18Liverpool retire le numéro 20 en hommage à Diogo Jota
- 10:10Dirham : appréciation contre le dollar, repli contre l’euro en juin 2025
- 10:04Lavrov loue le soutien de Pyongyang à Moscou dans le cadre du conflit ukrainien
- 10:00Casablanca lance son pôle technologique
- 09:43Feux de forêt : Le Royaume saura-t-il contenir la menace cet été ?
- 09:41Elon Musk et d'autres milliardaires africains dominent la scène économique américaine
Suivez-nous sur Facebook
Les constructeurs automobiles contestent les surtaxes de l'UE sur les voitures électriques Chinoises
Les géants de l'automobile Tesla et BMW, en collaboration avec des groupes chinois tels que SAIC, Geely et BYD, ont récemment pris des mesures légales contre les surtaxes imposées par l'Union européenne sur les importations de voitures électriques fabriquées en Chine. Cette action a été entreprise pour contester les nouvelles taxes douanières qui, selon eux, nuisent à la concurrence équitable sur le marché européen.
Depuis la fin d'octobre, la Commission européenne applique une surtaxe pouvant atteindre 35 % sur les véhicules électriques à batterie produits en Chine, en plus des 10 % de droits de douane déjà en vigueur. Les plaintes des cinq constructeurs ont été déposées la semaine dernière devant le Tribunal de l'Union européenne, bien que les détails concernant les motifs de ces recours n’aient pas été précisés sur le site de l'institution basée à Luxembourg.
Olof Gill, porte-parole de l'exécutif européen pour le commerce, a confirmé que ces actions judiciaires visent à contester les nouveaux droits de douane instaurés. "Nous prenons acte de ces procédures et sommes prêts à défendre la position de la Commission devant le tribunal", a-t-il déclaré à l'AFP.
L'Union européenne justifie ces surtaxes par la nécessité de rétablir des conditions de concurrence équitables, accusant les fabricants chinois de bénéficier de subventions publiques qui faussent le marché. L'objectif est de protéger l'industrie automobile européenne et ses 14 millions d'emplois, en réponse à des pratiques jugées "déloyales", révélées par une enquête approfondie menée par la Commission.
Cette situation soulève des questions sur l'avenir du marché des voitures électriques en Europe, et sur la manière dont les relations commerciales entre l'UE et la Chine vont évoluer dans les mois à venir.