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Les marchés européens vacillent sous l’effet des nouvelles tarifs américains
Les principales places boursières européennes ont lourdement chuté mercredi, alors que de nouveaux droits de douane réciproques imposés par les États-Unis entraient en vigueur. Cette escalade dans la guerre commerciale mondiale ravive les inquiétudes sur l’état de l’économie, impactant aussi bien les actions que les marchés obligataires.
L’indice STOXX 600, qui regroupe les grandes valeurs européennes, a perdu 2,5 % en début de séance, effaçant les gains enregistrés la veille. Le DAX allemand, très sensible aux fluctuations du commerce international, a cédé 2,1 %.
Les tensions ont été exacerbées par la mise en œuvre de tarifs douaniers américains allant jusqu’à 20 % sur certains produits européens, une décision annoncée par l’administration Trump dans le cadre de sa stratégie de réciprocité commerciale. Ces mesures s’ajoutent à une série de hausses tarifaires déjà imposées sur l’automobile et les métaux, mettant à mal la stabilité économique de la zone euro.
Le ministre allemand des Finances, Joerg Kukies, a averti que l’économie allemande pourrait retomber en récession, fragilisée par la multiplication des tensions commerciales.
Le secteur de l’énergie a particulièrement souffert, affichant une baisse de 3,8 %, en raison de la chute des prix du pétrole à leur plus bas niveau depuis quatre ans. Les entreprises minières ont également accusé le coup, reculant de 4 %, après que la Chine – premier exportateur mondial de métaux – a été ciblée par une taxe de 104 % sur certains de ses produits.
Les banques européennes, sensibles aux taux d’intérêt, ont plongé de 2,8 %. Les investisseurs anticipent désormais une baisse imminente des taux directeurs de la Banque centrale européenne, dans l’espoir de relancer une conjoncture affaiblie.
Cette tourmente s’est étendue aux obligations américaines, pourtant habituellement considérées comme des valeurs refuges. Le marché des Treasuries a subi une vague de ventes spectaculaires, évoquant les épisodes de panique observés lors du début de la pandémie de COVID-19. Certains analystes évoquent une recherche de liquidités, les investisseurs se tournant massivement vers le cash pour faire face à des appels de marge et des pertes généralisées sur d'autres classes d’actifs.
L’entreprise allemande Redcare Pharmacy a dévissé de 15,6 % après l’annonce d’une émission d’obligations convertibles, dans un contexte de forte aversion au risque.
Malgré les secousses, la Chine a connu un rebond technique, soutenu par une intervention présumée des autorités pour stabiliser son marché. Mais les futures américains et européens indiquaient une poursuite de la tendance baissière, laissant présager de nouvelles turbulences.
Si le président Trump continue de défendre ses mesures comme un levier de négociation face aux puissances étrangères, les marchés, eux, semblent répondre par la volatilité et l'incertitude, dans un climat de méfiance généralisée.
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