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Logistique : dix régions marocaines bientôt dotées de zones stratégiques, un projet à Guerguerat en préparation
Le Maroc passe à la vitesse supérieure pour renforcer sa compétitivité logistique. Lors d’une intervention ce lundi, le ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh, a annoncé la mise en œuvre de dix plans régionaux pour structurer les futures zones logistiques du pays. Une démarche s’inscrivant dans le cadre de la stratégie nationale visant à améliorer l'efficacité du secteur et à réduire les coûts de transport.
Les régions ciblées incluent notamment Casablanca-Settat, Fès-Meknès, Béni Mellal-Khénifra, Guelmim-Oued Noun, Marrakech-Safi, Drâa-Tafilalet, l’Oriental et Souss-Massa. Deux projets d’envergure sont également envisagés à Guerguerat et dans la zone avoisinant le futur port de Dakhla Atlantique, signalant l’importance croissante des régions frontalières et atlantiques dans la dynamique logistique nationale.
Parmi les projets déjà en phase avancée, la zone logistique de Laqliâa (région d’Aït Melloul) s’étend sur 45 hectares pour un investissement de près de 350 millions de dirhams. Les travaux y sont achevés, et le Centre régional d’investissement (CRI) est désormais chargé de sélectionner les futurs opérateurs économiques.
D’autres projets sont en cours de développement : une zone logistique à Aïn Cheggag (Fès), sur 32 hectares, une autre au sud de Casablanca (70 hectares), ainsi qu’un troisième site à Kénitra (45 hectares). Des infrastructures plus modestes sont également prévues à Béni Mellal (9 hectares) et à Zaïda, dans la province de Midelt (5 hectares).
Le ministre a rappelé que la structuration du secteur logistique dépasse les compétences de son seul département. Elle requiert, selon lui, une coordination étroite avec les acteurs économiques, notamment le secteur privé. L’Agence marocaine de développement de la logistique (AMDL) joue ici un rôle clé, en veillant à orienter les projets vers des zones encore peu équipées, mais au fort potentiel de transit et de distribution.
Enfin, Abdessamad Kayouh a souligné la nécessité d’anticiper les contraintes liées au développement urbain. À terme, l’interdiction d’accès des poids lourds aux centres-villes deviendra une réalité. Il est donc crucial de concevoir des zones logistiques connectées aux autoroutes et aux lignes ferroviaires. Ce maillage territorial vise à désengorger les agglomérations, réduire les nuisances et surtout, faire baisser les coûts logistiques, qui influencent directement les prix à la consommation.
Ce vaste chantier s’annonce comme une étape décisive pour doter le Maroc d’une infrastructure logistique moderne, compétitive et au service du développement territorial.
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