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Macron et Starmer plaident pour la reconnaissance de l'État de Palestine
Lors de sa visite d’État au Royaume-Uni, le président français Emmanuel Macron a appelé à une reconnaissance commune de l’État de Palestine par la France et le Royaume-Uni, soulignant que cette démarche était essentielle pour amorcer une dynamique politique en faveur de la paix. Lors d'une conférence de presse commune avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, M. Macron a réaffirmé sa conviction en la solution à deux États, qui permettrait à Israël de vivre en paix et en sécurité aux côtés de ses voisins.
« Je crois à l’avenir de la solution à deux États (…) qui permettra à Israël de vivre en paix et en sécurité avec ses voisins », a déclaré Emmanuel Macron, appelant à une unité de voix pour reconnaître un État palestinien. Selon lui, cette initiative est la seule voie possible pour parvenir à une paix durable au Moyen-Orient. « Il est nécessaire d’unir nos voix à Paris, à Londres et partout ailleurs pour reconnaître un État de Palestine et initier cette dynamique politique », a ajouté le président français.
De son côté, Keir Starmer, Premier ministre britannique, a confirmé la position de longue date de son gouvernement et de son parti travailliste, qui soutient la reconnaissance de la Palestine dans le cadre d’un processus de paix. Toutefois, M. Starmer a insisté sur la priorité actuelle : « L’accent doit maintenant être mis sans relâche sur l’obtention d’un cessez-le-feu. Cela permettra à la politique de prendre le pas sur les combats, facilitera l’arrivée de l’aide humanitaire et permettra la prise en charge des otages retenus à Gaza », a-t-il précisé.
Ce discours fait écho à la position de plusieurs nations européennes, dont la France, qui, en mai 2024, avait condamné les actions de l’État israélien dans la bande de Gaza. Bien que le Royaume-Uni, la France et le Canada aient exprimé leur soutien à une éventuelle reconnaissance de l'État palestinien dans une déclaration commune, aucun des dirigeants de ces pays n’a franchi le pas jusqu’à présent. Les États-Unis et Israël se sont fermement opposés à cette démarche.
La reconnaissance de l'État palestinien continue d’être un sujet de débat parmi les pays européens, avec des nations comme l’Irlande, l’Espagne, la Norvège et la Slovénie ayant déjà pris cette décision en 2024, soulignant une fracture dans la diplomatie internationale. Pour Emmanuel Macron et Keir Starmer, il semble désormais essentiel de trouver un équilibre entre la reconnaissance diplomatique de la Palestine et la recherche d'une solution immédiate pour mettre fin aux hostilités à Gaza.