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Maroc : Le gouvernement s'engage à encadrer le droit de grève et à promouvoir le dialogue social
Lors d'une séance plénière tenue mardi à la Chambre des conseillers, le chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, a promis de surmonter l'impasse qui a marqué le débat sur l'organisation de l'exercice du droit de grève et de soumettre le texte au Parlement cette année.
S'exprimant sur le thème "Dialogue social, un mécanisme de promotion des conditions des travailleurs et levier d’amélioration du rendement de l’économie nationale", Aziz Akhannouch a souligné l'importance de mettre en place une loi organique encadrant l'exercice du droit de grève au Maroc, pays qui a accumulé un parcours démocratique exemplaire.
Le chef du gouvernement a affirmé que plus de 60 ans après la consécration constitutionnelle du droit de grève, le gouvernement a décidé de réinscrire la loi organique sur la grève parmi les priorités du nouveau round de dialogue social et de soumettre son contenu à l’institution législative cette année.
Selon Aziz Akhannouch, cette approche reflète la conviction du gouvernement que le droit de grève est un moyen civilisé de défendre les libertés syndicales, de satisfaire les revendications des travailleurs et de protéger les droits de toutes les parties. Toutefois, ce droit doit être encadré et organisé par la loi, avec l'adoption d'une nouvelle philosophie garantissant des marges significatives pour la liberté d'opinion et d'expression, tout en assurant la continuité de l'activité économique au sein des institutions et des entreprises marocaines.
Le chef du gouvernement a également souligné que la vision du gouvernement au sujet du dialogue social ne se limite pas à des aspects financiers et techniques étroits, ainsi qu'à leur répartition sectorielle, mais porte une vision intégrée établie par les normes éthiques du dialogue social au niveau international.
Enfin, le gouvernement marocain s'engage à encadrer le droit de grève et à promouvoir le dialogue social afin de garantir les droits des travailleurs et de renforcer l'économie nationale. La soumission d'une loi organique sur la grève au Parlement cette année est une étape importante dans cette démarche.