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Nord-Amérique en terrain connu : États-Unis, Mexique et Canada préparent leur mondial

Mardi 11 - 12:44
Nord-Amérique en terrain connu : États-Unis, Mexique et Canada préparent leur mondial

La coupe du monde 2026 marquera un tournant majeur dans l’histoire du football international. Pour la première fois, trois pays coorganiseront la compétition : les États-Unis, le Mexique et le Canada. Privées des traditionnelles qualifications, ces trois sélections bénéficient d’un temps précieux pour bâtir leurs projets sportifs. Mais si le continent nord-américain s’apprête à accueillir le monde, ses représentants n’abordent pas ce rendez-vous avec les mêmes certitudes.

Aux États-Unis, l’accent est mis sur la progression collective et l’identité de jeu. Le pays, longtemps associé à un football en développement, revendique désormais un statut plus ambitieux. L’arrivée de Mauricio Pochettino à la tête de la sélection s’inscrit dans cette volonté de franchir un cap. La génération actuelle, nourrie par des expériences solides en Europe, symbolise ce changement de regard. Christian Pulisic en est l’icône, mais la profondeur de l’effectif dépasse désormais le nom de sa star. La question qui demeure concerne la capacité de cette équipe à assumer la pression d’un mondial à domicile, dans un pays où la culture sportive est immense, mais où l’exigence footballistique se construit encore.

Le Canada avance, lui, avec une histoire plus récente et un enthousiasme palpable. Le football y a longtemps joué les rôles secondaires derrière le hockey ou le basket, mais les succès de ces dernières années ont ouvert un nouveau chapitre. Alphonso Davies est devenu bien plus qu’un joueur majeur : il représente une figure d’inspiration nationale. À ses côtés, Jonathan David incarne une maturité offensive rare pour une sélection qui découvre progressivement les exigences du haut niveau. Le défi canadien réside dans la régularité. Capable de belles envolées, l’équipe peine encore à maintenir des performances stables face aux adversaires confirmés. Le mondial 2026 pourrait alors devenir l’étape charnière pour transformer l’élan en structure durable.

Le Mexique, enfin, aborde la compétition avec la mémoire de nombreuses participations mais l’envie d’un renouveau. Le pays possède une culture footballistique profonde, ancrée dans les stades, les rues, les familles. Pourtant, l’équipe traverse une période de transition. Les emblèmes d’hier s’apprêtent à laisser place à une nouvelle génération. Edson Álvarez et Santiago Giménez portent désormais l’espoir d’un souffle neuf, tandis que l’ombre du mythe du stade Azteca continue de peser sur les ambitions nationales. Pour le Mexique, jouer chez soi n’est pas un avantage neutre : c’est un héritage à honorer.

En 2026, les projecteurs du monde seront braqués sur l’Amérique du Nord. Mais si l’organisation logistique est prête à relever le défi, ce sont bien les terrains qui diront si ces trois nations peuvent également peser sportivement. Elles ne partageront pas seulement l’accueil du tournoi : elles partageront l’attente, l’espoir et la responsabilité de montrer que le football a changé de dimension sur leur continent.



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