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Nouvelles explosions près de Khartoum malgré l’annonce d’une trêve humanitaire
Des explosions ont été signalées vendredi matin à proximité de Khartoum, quelques heures seulement après que les Forces de soutien rapide (FSR) ont annoncé accepter une trêve humanitaire de trois mois. Selon des témoins, les détonations sont survenues près d’une base militaire et d’une centrale électrique dans la ville voisine d’Omdurman, provoquant des coupures d’électricité dans plusieurs quartiers.
Un habitant d’Omdurman, interrogé sous couvert d’anonymat, a raconté avoir été réveillé « vers 02h00 du matin par des tirs anti-aériens, suivis d’explosions » non loin de la base militaire de Wadi Sayidna. Un autre témoin a affirmé avoir entendu « le vrombissement d’un drone » avant une explosion près d’une centrale électrique, entraînant une panne généralisée.
Des drones aussi signalés dans le nord
Des incidents similaires ont été rapportés plus au nord, à Atbara, une ville contrôlée par l’armée. Plusieurs habitants y affirment avoir vu « jusqu’à dix drones » survoler la zone aux premières heures du jour, avant d’être ciblés par les systèmes de défense aérienne. Des incendies ont également été observés après les impacts.
Pour l’heure, ni l’armée soudanaise ni les FSR n’ont réagi publiquement à ces nouveaux affrontements, et aucune victime n’a été recensée.
Une trêve fragile dans un conflit prolongé
Ces échanges surviennent dans un contexte de guerre prolongée entre l’armée soudanaise et les FSR, en conflit depuis avril 2023. La prise d’El-Fasher par les paramilitaires le 26 octobre a marqué une avancée majeure des FSR, qui semblent désormais orienter leur offensive vers le Kordofan, puis vers la capitale.
Jeudi, les paramilitaires avaient annoncé accepter une trêve proposée par le « groupe du Quad » (Arabie saoudite, États-Unis, Égypte et Émirats arabes unis), visant à permettre l’acheminement d’aide humanitaire et la protection des populations civiles.
Mais les explosions de cette nuit témoignent de la fragilité du cessez-le-feu annoncé, dans un pays où les combats ont déjà provoqué l’une des pires crises humanitaires actuelles, entraînant exodes massifs, pénuries alimentaires et effondrement des infrastructures.
Le maintien ou non de cette trêve dans les jours à venir pourrait peser lourd dans l’évolution du conflit et dans les perspectives d’une médiation durable.