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Pékin s’indigne après la frappe israélienne sur un hôpital de Gaza
La Chine a exprimé mardi son indignation après les frappes israéliennes qui ont visé un hôpital du sud de la bande de Gaza, causant la mort d’au moins vingt personnes, dont cinq journalistes, selon les autorités locales. « Nous sommes choqués et nous condamnons le fait qu'une fois de plus, malheureusement, des membres du personnel médical et des journalistes aient trouvé la mort dans ce conflit », a déclaré Guo Jiakun, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, lors d’un point de presse à Pékin.
La diplomatie chinoise a réitéré sa profonde inquiétude face à la situation humanitaire dans l’enclave palestinienne. Pékin a exhorté Israël à mettre immédiatement fin à ses opérations militaires, à instaurer un cessez-le-feu complet et durable, et à permettre l’acheminement intégral de l’aide humanitaire. « Nous nous opposons et condamnons tous les agissements qui portent atteinte aux populations civiles, endommagent les installations civiles et violent le droit international, y compris les actes de violence contre les journalistes », a ajouté le porte-parole.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a qualifié ces frappes d’« accident tragique », tout en affirmant que l’armée israélienne ciblait exclusivement des infrastructures liées au Hamas. Mais cette justification peine à convaincre la communauté internationale, alors que l’ONU, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont également condamné ces attaques, appelant à la protection des civils et des travailleurs humanitaires.
Cet épisode meurtrier s’inscrit dans une escalade continue du conflit, où la population gazaouie demeure la première victime. Pour Pékin, seule une trêve immédiate et un engagement diplomatique sincère permettront d’éviter une aggravation de la crise et de redonner une chance au dialogue.