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Propriété foncière au Maroc : un accès restreint pour les femmes rurales
Au Maroc, seules 6,9 % des femmes possèdent des terres agricoles, contre 36,8 % des hommes, révèle une étude du Haut-Commissariat au Plan (HCP). Un écart marquant qui témoigne des nombreux obstacles auxquels elles sont confrontées : poids des traditions, freins administratifs et difficulté d'accès au financement.
Dans les zones rurales, les pratiques coutumières et les lois successorales privilégient les hommes, restreignant fortement les droits fonciers des femmes. Même celles issues de milieux aisés restent largement sous-représentées parmi les propriétaires terriens.
Pour remédier à ces inégalités, l’État a entrepris des réformes visant à modifier les lois sur les terres collectives et à améliorer l'accès des femmes aux crédits agricoles. Toutefois, la mise en application de ces mesures se heurte encore à de fortes résistances locales, freinant les avancées réelles.
Un accès élargi des femmes à la propriété foncière pourrait pourtant avoir des effets bénéfiques sur l'ensemble du secteur agricole et l'économie du pays. Une plus grande inclusion des femmes permettrait non seulement d'augmenter la productivité agricole, mais aussi de renforcer l'autonomisation économique en milieu rural.
Pour y parvenir, des mesures plus contraignantes sont nécessaires : simplification des procédures administratives, renforcement du soutien juridique aux femmes et intensification des campagnes de sensibilisation à leurs droits fonciers. Seule une approche volontariste et rigoureuse pourra garantir une équité réelle en matière de propriété agricole au Maroc.
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