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Réduction des dépenses militaires au Maroc et en Algérie : analyse du rapport SIPRI 2024
Selon le dernier rapport de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), les dépenses militaires marocaines ont enregistré une baisse significative de 26 % en 2024. Ce rapport, intitulé « Tendances des transferts internationaux d’armes, 2024 », met en lumière une régression notable des dépenses militaires du Maroc, après un léger recul de 2,5 % l’année précédente.
Le document souligne que les importations d’armes du Maroc ont connu une augmentation spectaculaire entre 2005-2009 et 2010-2014, avec une multiplication par plus de dix (+1164 %). Cependant, depuis cette période, les importations ont diminué progressivement. Les livraisons d’armes en attente laissent présager une augmentation future des importations marocaines.
Les États-Unis demeurent le principal fournisseur d’armes du Maroc, représentant 64 % des importations, suivis par la France (15 %) et Israël (11 %). Cette répartition montre une forte dépendance du Royaume envers les États-Unis pour ses besoins en armement.
En parallèle, l’Algérie, voisin du Maroc, a également réduit ses importations d’armes de 73 % entre 2020 et 2024, après avoir atteint un pic entre 2015 et 2019. Malgré cette diminution, les importations algériennes restent supérieures à celles du Maroc. Les principaux fournisseurs de l’Algérie sont la Russie (48 %), la Chine (19 %) et l’Allemagne (14 %).
Le rapport du SIPRI indique que le Maroc et l’Algérie restent les principaux dépensiers en matière d’armement en Afrique, bien que les importations aient diminué de 44 % entre 2015-2019 et 2020-2024, principalement en raison des rationalisations budgétaires des deux pays.
À l’échelle mondiale, le rapport identifie 162 États comme importateurs d’armes majeures entre 2020 et 2024. Les cinq principaux importateurs — l’Ukraine, l’Inde, le Qatar, l’Arabie Saoudite et le Pakistan — représentent 35 % des importations mondiales d’armes. Les États d’Asie et d’Océanie dominent les importations avec 33 %, suivis par l’Europe (28 %), le Moyen-Orient (27 %), les Amériques (6,2 %) et l’Afrique (4,5 %).
Pieter Wezeman, chercheur principal au sein du programme Transfert d’armes du SIPRI, souligne que « la relation transatlantique en matière d’approvisionnement en armes est profondément ancrée ». Les importations en provenance des États-Unis ont augmenté, et les États européens de l’OTAN ont commandé près de 500 avions de combat et de nombreuses autres armes aux États-Unis.
Israël figure également parmi les grands acteurs du commerce des armes entre 2020 et 2024, se classant comme le 15ᵉ plus grand importateur d’armes au monde, avec 1,9 % des importations mondiales. Ses principaux fournisseurs sont les États-Unis (66 %), l’Allemagne (33 %) et l’Italie (1 %).
Enfin, le rapport confirme que les États-Unis restent les premiers exportateurs d’armes, suivis par la France et la Russie. Cette dynamique reflète les tendances mondiales en matière de commerce des armes et les relations géopolitiques complexes entre les nations.
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