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Saint-Hubert, un allié à quatre pattes pour la police marocaine dans la recherche des disparus
Le chien Saint-Hubert fait son entrée remarquée dans les rangs de la police cynotechnique marocaine. Lors de la sixième édition des Journées Portes Ouvertes (JPO) de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), organisée à El Jadida, les visiteurs ont découvert cette race au flair redoutable, désormais intégrée dans les missions de recherche de personnes portées disparues.
Originaire de Belgique, le Saint-Hubert est reconnu pour sa stature imposante, son tempérament calme et surtout, son odorat exceptionnel. Ces qualités en font un atout de choix pour les unités canines spécialisées dans les opérations de sauvetage et d’investigation. « Ce chien est surtout réputé pour son flair, capable de suivre une piste sur de longues distances, ce qui le rend particulièrement utile dans la recherche de personnes disparues », explique l’officier de police Youssef Njim, membre du département cynotechnique de la DGSN.
Actuellement en formation à Rabat, les premiers Saint-Hubert rejoindront officiellement les unités opérationnelles début 2026. Leur entraînement couvre plusieurs missions, notamment la localisation d’enfants égarés, de personnes disparues volontairement ou encore de fugitifs. Cette nouvelle recrue canine vient ainsi compléter les chiens déjà utilisés pour la détection de drogues, d’armes, d’explosifs ou encore de faux billets.
Le stand cynotechnique installé au sein des JPO a attiré un large public, notamment de jeunes curieux de mieux comprendre le rôle de ces chiens policiers dans la vie quotidienne. À travers démonstrations et présentations pédagogiques, les agents ont mis en lumière les performances de ces animaux et leur importance dans le système de sécurité nationale.
Au-delà de la recherche de disparus, les équipes cynotechniques participent également à la sécurisation des événements majeurs, aux fouilles lors d’opérations sensibles et à la lutte contre divers trafics. Leur contribution a notamment été déterminante récemment dans la résolution de crimes complexes, comme la localisation de restes humains lors d’enquêtes criminelles.
Face à l’élargissement de leurs missions, la DGSN poursuit l’extension de ses structures cynotechniques. Des investissements importants ont été réalisés dans l’acquisition de nouveaux chiens dressés pour des tâches spécifiques, dont la détection de drogues synthétiques ou encore la recherche de corps ensevelis.
Organisées jusqu’au 21 mai au Parc des expositions Mohammed VI d’El Jadida, les Journées Portes Ouvertes de la DGSN ont pour objectif de rapprocher les citoyens de l’institution policière, en mettant en lumière ses moyens humains et technologiques, ainsi que les efforts déployés au quotidien pour assurer la sécurité de tous.