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Syrie : Erdogan appelle à « éradiquer » Daech et les combattants kurdes
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a intensifié ses déclarations contre les organisations terroristes en Syrie, en insistant sur la nécessité d'éradiquer les groupes tels que l'État islamique (Daech) et le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Selon lui, ces organisations représentent une menace directe pour la sécurité et la stabilité de la région.
Lors de son retour d'un sommet au Caire, Erdogan a affirmé que « Daech, le PKK et leurs associés, qui menacent la survie de la Syrie, doivent être éradiqués ». Il a ajouté : « Il est temps de neutraliser les organisations terroristes existant en Syrie », réitérant ainsi la position de la Turquie vis-à-vis de ces groupes qu’elle considère comme des dangers immédiats pour la région.
La Turquie, préoccupée par la menace terroriste qu'elle estime représenter le PKK, considère les Forces de défense syriennes (FDS) comme une organisation terroriste. Cette perception repose sur les liens qu’entretiennent les YPG, les Unités de protection du peuple kurde, avec le PKK, qui mène une insurrection contre l'État turc depuis plusieurs décennies. Néanmoins, les FDS, soutenues par les États-Unis, ont joué un rôle clé dans la lutte contre Daech, notamment lors de la campagne de 2019 pour éliminer la présence du groupe jihadiste en Syrie.
Erdogan a également insisté sur le fait que la Turquie prend des « mesures préventives » pour contrer toute menace venant des groupes qu'il juge dangereux. Il a précisé : « Il est impossible pour nous d’accepter un tel risque », mettant en avant la sécurité nationale comme une priorité absolue. Le président turc a exprimé l'espoir que les nouveaux dirigeants syriens choisissent de ne pas collaborer avec ces organisations, tout en avertissant que les chefs de groupes terroristes, y compris ceux du PKK, des YPG et de Daech, seront « écrasés dans les plus brefs délais ».
Dans une nouvelle étape diplomatique, Erdogan a annoncé que le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, se rendrait bientôt à Damas. Cette visite fait suite à un déplacement du chef des services de renseignements turcs, Ibrahim Kalin, à la capitale syrienne, où il avait rencontré des responsables du groupe jihadiste HTS, quelques jours après la chute d'Assad.
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