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Téhéran rejette les accusations de Canberra et promet des représailles
L’Iran a vivement réagi mardi aux accusations formulées par l’Australie l’impliquant dans des incendies criminels à caractère antisémite survenus à Sydney et Melbourne. Canberra avait annoncé la veille l’expulsion de l’ambassadeur iranien, une mesure qualifiée par Téhéran d’« injustifiée » et de « politiquement motivée ».
Lors d’un point de presse, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaeil Baqaei, a rejeté « catégoriquement » ces accusations, estimant qu’elles reposent sur des fondements infondés. « Toute mesure inappropriée et injustifiée au niveau diplomatique entraînera une réaction de rétorsion », a-t-il averti, sans toutefois préciser la nature des représailles envisagées.
La décision australienne d’expulser l’ambassadeur intervient dans un climat diplomatique déjà tendu entre Téhéran et plusieurs pays occidentaux, notamment sur les questions de sécurité régionale et de respect des droits humains. Canberra, de son côté, affirme disposer d’éléments reliant des acteurs iraniens à des actes criminels visant des sites communautaires juifs.
Ces tensions illustrent une fois de plus la fragilité des relations entre l’Iran et l’Australie, où les enjeux de sécurité intérieure croisent les rivalités géopolitiques. Alors que les autorités australiennes insistent sur leur volonté de protéger leurs citoyens face à toute menace, Téhéran dénonce une instrumentalisation politique destinée à nuire à son image sur la scène internationale.
Reste à savoir si cette crise diplomatique se traduira par un durcissement des sanctions mutuelles ou par une escalade rhétorique. Une chose est certaine : la confrontation verbale entre Canberra et Téhéran risque de compliquer encore davantage le dialogue déjà fragile entre l’Iran et ses partenaires occidentaux.