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Trump au Capitole : Retour sur un discours audacieux qui redéfinit la politique américaine et internationale
Donald Trump a prononcé un discours mémorable au Capitole, marquant son retour triomphal dans l'arène politique américaine. Devant une audience composée de républicains enthousiastes et de démocrates sceptiques, l'ex-président a une nouvelle fois secoué le système politique tout en présentant une vision résolument optimiste et radicale pour l'avenir des États-Unis.
Une Amérique sur le point de renaître
Le discours, le plus long jamais prononcé devant le Congrès par un président américain, a duré plus d'une heure et demie. Trump a commencé par déclarer que les États-Unis étaient « sur le point de connaître un retour en force comme le monde n’en a jamais connu ». Il a poursuivi avec des promesses audacieuses, affirmant que l'Amérique retrouverait sa grandeur, une grandeur qu'il disait avoir été « sauvée par Dieu » après une tentative d’assassinat survenue l'été précédent.
Des déclarations frappantes et polémiques
Trump a mis en avant ses idées sur la réforme du gouvernement fédéral, notamment en se félicitant des efforts d'Elon Musk pour « démanteler le gouvernement » et réduire les dépenses publiques. Le magnat de Tesla et SpaceX a été chaleureusement applaudi lors du discours, Trump le qualifiant de « jeune et intelligent » leader ayant mis fin à des « arnaques » bureaucratiques.
Mais les propos les plus controversés ont porté sur sa volonté de « reprendre » le canal de Panama et de faire en sorte que le Groenland « rejoigne les États-Unis, d’une manière ou d’une autre ». Ces déclarations ont non seulement déconcerté les observateurs internationaux, mais elles ont également alimenté des spéculations sur la direction que prendrait la politique étrangère américaine sous sa présidence.
La guerre commerciale et les impôts
En matière de politique économique, Trump a promis de ramener le budget américain à l’équilibre tout en baissant les impôts pour les plus riches. Il a défendu ses attaques commerciales contre des pays comme le Canada et le Mexique, les qualifiant de nécessaires pour rétablir la « grandeur » américaine, malgré les perturbations économiques que ces mesures provoqueraient.
Le président a également attaqué son prédécesseur, Joe Biden, qu'il a accusé de rendre responsables de l’inflation persistante et de l’augmentation des coûts de la vie. Il a dénoncé les taxes élevées imposées aux Américains, tout en poursuivant son programme de coupes dans les dépenses publiques, notamment en matière de soins de santé.
Une vision de l'Amérique face aux défis mondiaux
Trump a promis de « faire la guerre aux cartels mexicains » et de poursuivre ses expulsions massives de migrants. Mais, sur le plan international, il a pris une position plus ambiguë, notamment en ce qui concerne l’Ukraine. Après une altercation avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, Trump a assuré que la paix était à portée de main et a évoqué une possibilité d’accord sur les minerais et de négociation avec la Russie.
Réactions et critiques
Les réactions à ce discours ont été variées. Les républicains ont applaudi, tandis que les démocrates ont rapidement exprimé leur désaveu. Nancy Pelosi, ancienne présidente de la Chambre des représentants, a fustigé ce qu’elle a qualifié de « discours rempli de contrevérités », affirmant que les promesses de Trump sur la réduction de l’inflation et du coût de la vie n’avaient pas été tenues durant son précédent mandat.
Le discours de Trump au Capitole marque sans doute un tournant dans la politique américaine et dans les relations internationales. Alors que l'Amérique se trouve à un carrefour, ce retour en force de Trump présente une vision audacieuse, mais également risquée, de l'avenir. Les prochaines élections risquent de confirmer ou d'infirmer la solidité de cette stratégie.