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Trump vante “le grand comeback américain”
Le président américain Donald Trump a vanté mardi soir, à Washington, à l’occasion du traditionnel discours sur l’état de l’Union, “le grand comeback américain”, dans une atmosphère tendue marquée par les dissensions partisanes au Congrès.
Le Locataire de la Maison Blanche a profité de cette occasion pour mettre en avant son bilan économique et social ainsi qu’en politique étrangère, depuis son investiture en janvier 2017.
“En seulement trois ans, nous avons brisé la mentalité du déclin américain et nous avons rejeté la réduction de la destinée américaine”, a-t-il affirmé. “Nous avançons à un rythme qui était inimaginable il y a peu de temps et nous n’y retournerons jamais”, a-t-il promis.
Le président des Etats-Unis a ainsi cité plusieurs des réalisations phares de son mandat, notamment les baisses d’impôts pour les plus hauts revenus et les entreprises, sa politique de déréglementation, en particulier en faveur de l’industrie pétrolière, sa renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain et la signature d’un accord commercial partiel avec la Chine.
De même, M. Trump a fustigé le projet de couverture santé universelle “Medicare For All” défendu par plusieurs candidats démocrates à la présidentielle, affirmant que “nous ne laisserons jamais le socialisme détruire les soins de santé américain”.
A cet, égard, il a plaidé en faveur d’une interdiction des soins de santé gratuits pour les migrants clandestins, promettant, en outre, que le mur à la frontière mexicaine s’étalera sur 800 kilomètres l’année prochaine.
En politique étrangère, le président Trump a évoqué son récent “plan de paix au Proche Orient” dévoilé la semaine dernière à Washington, de même qu’il est revenu sur le combat mené contre le terrorisme, citant à cet égard les raids contre l’ancien leader de “l’Etat islamique” Abu Bakr al-Baghdadi, et le général iranien Qasem Soleimani.
Ce discours a été marqué, par ailleurs, par la présence à l’hémicycle du président par intérim du Venezuela, Juan Guaido, auquel le président américain a assuré du plein soutien de Washington.
Le président Trump, qui devrait être acquitté mercredi par le Sénat dans le procès de destitution dont il fait l’objet, a refusé, à son arrivée au Capitole, de serrer la main tendue par la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi. A la fin du discours, Mme Pelosi s’est empressée de déchirer sa copie du discours présidentiel, traduisant l’ambiance délétère à Washington.
Contrairement aux années précédentes, la tension était palpable entre démocrates et républicains à la Chambre, alors qu’au moins huit législateurs, dont la benjamine du Congrès Alexandra Occasio-Cortez, ont décidé de boycotter le discours sur l’état de l’Union.
Source : MAP