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Crise diplomatique : un ministre israélien appelle à cibler les dirigeants palestiniens

15:44
Crise diplomatique : un ministre israélien appelle à cibler les dirigeants palestiniens

Le climat politique déjà explosif entre Israéliens et Palestiniens a franchi une nouvelle étape avec les déclarations du ministre israélien de la Sécurité intérieure, Itamar Ben Gvir. Figure majeure de l’extrême droite et allié clé du gouvernement de Benjamin Netanyahu, Ben Gvir a appelé mercredi à l’arrestation du président palestinien Mahmoud Abbas, et même à l’assassinat ciblé de hauts responsables palestiniens, dans le cas où le Conseil de sécurité de l’ONU reconnaîtrait un État palestinien.

Devant des journalistes, Ben Gvir a directement interpellé le Premier ministre : « S’ils accélèrent la reconnaissance de cet État fabriqué, si l’ONU le reconnaît, vous devez ordonner des assassinats ciblés de hauts responsables de l’Autorité palestinienne […] et ordonner l’arrestation d’Abou Mazen. » Mahmoud Abbas, également surnommé Abou Mazen, est depuis 2005 le président de l’Autorité palestinienne.

Un vote à l’ONU qui crispe le gouvernement israélien

Ces déclarations surviennent à la veille du vote du Conseil de sécurité de l’ONU à New York sur un projet de résolution soutenu par Washington. Ce texte, intégré au plan de paix présenté par le président américain Donald Trump, ouvre la voie à la création d’un État palestinien souverain — une perspective rejetée catégoriquement par l’exécutif israélien actuel.

Le gouvernement Netanyahu, dominé par la droite dure et l’extrême droite, estime qu’un tel État menacerait la sécurité d’Israël. Les propos de Ben Gvir, bien que particulièrement extrêmes, s’inscrivent dans cette ligne idéologique qui refuse toute avancée diplomatique vers une solution à deux États.

Une déclaration aux conséquences potentiellement explosives

Les services de Mahmoud Abbas n’ont pas encore réagi officiellement, mais ce type d’appel pourrait envenimer davantage les tensions déjà vives en Cisjordanie et à Gaza. La communauté internationale pourrait également condamner ces propos, jugés incompatibles avec le droit international et les normes diplomatiques.

Alors que les discussions à l’ONU pourraient marquer un tournant pour la question palestinienne, ces déclarations rappellent la polarisation extrême qui domine aujourd’hui la scène politique israélo-palestinienne.



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