- 20:40Khamenei minimise les frappes américaines et célèbre la victoire iranienne
- 20:30Casablanca : double meurtre d’une sans-abri et de son enfant
- 20:14Énergie : Le Royaume-Uni se retire du projet de câble électrique Maroc–Royaume-Uni
- 19:40Changan Maroc inaugure un showroom à Tanger
- 19:30Israël a subi 12 milliards de dollars de pertes dans sa guerre contre l'Iran
- 19:00Séville tisse des liens touristiques avec le Maroc à travers une présentation officielle à Rabat
- 18:30Tan-Tan : de nouveaux projets pour éduquer, inclure et épanouir par le sport et la culture
- 18:20Aziz Akhannouch préside une nouvelle vague d’investissements stratégiques à Rabat
- 18:10Basla accueille le premier stage national d’enquêteurs onusiens
Suivez-nous sur Facebook
Variole du singe en Afrique : une urgence sanitaire qui s'aggrave
L'épidémie de variole du singe, également appelée Mpox, continue de poser un défi majeur à la santé publique en Afrique. Depuis le début de l'année 2024, le continent a recensé plus de 65 700 cas, dont 14 241 confirmés et 1 237 décès, selon les données récentes du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique).
Au cours de la dernière semaine seulement, 3 545 nouveaux cas ont été signalés, dont 467 confirmés et 37 décès, illustrant l'intensité de la propagation de ce virus dans plusieurs pays africains.
Une épidémie déclarée urgence de santé publique
En août dernier, le CDC Afrique et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont conjointement reconnu l'épidémie de Mpox comme une urgence de santé publique. Cette déclaration a conduit au lancement d'un plan de réponse continental de six mois, financé à hauteur de 600 millions de dollars. Ce programme vise à renforcer la surveillance épidémiologique, améliorer l'accès aux soins et soutenir les campagnes de vaccination dans les zones les plus touchées.
Un système de santé sous pression
La gestion de l'épidémie est d'autant plus complexe que de nombreux pays africains souffrent d'une fragilité structurelle de leurs systèmes de santé. Les infrastructures médicales limitées, le manque de personnel formé et les difficultés d'accès aux zones rurales entravent les efforts de riposte.
En outre, la stigmatisation associée à la maladie complique le diagnostic précoce et le traitement des cas. Les autorités sanitaires insistent sur la nécessité de sensibiliser les populations, en mettant l'accent sur les mesures de prévention, telles que l'hygiène des mains et l'isolement des personnes infectées.
Une mobilisation internationale
Face à cette situation, la communauté internationale est appelée à renforcer son soutien. L'OMS continue de fournir des ressources techniques et des vaccins, tandis que les partenaires bilatéraux et les organisations non gouvernementales jouent un rôle crucial dans la mobilisation des fonds et des ressources nécessaires.
L'épidémie de Mpox en Afrique met en lumière la nécessité d'un engagement global pour lutter contre les maladies émergentes et renforcer les systèmes de santé dans les régions vulnérables. Alors que les chiffres continuent de grimper, il devient urgent d'agir pour freiner cette crise sanitaire et éviter une aggravation de la situation.
Commentaires (0)