- 12:25L'Iran dément toute initiative de rupture avec le Maroc
- 07:25Sahara : l’ombre des roquettes iraniennes au cœur des tensions entre Rabat, Alger et Téhéran
- 07:25Israël revendique une frappe contre le programme nucléaire iranien
- 10:48Le Maroc renforce son soutien à la suveraineté des Émirats Arabes Unis : une position de principes à l’ONU
- 15:38Marco Rubio nommé secrétaire d’État par Donald Trump
- 14:40Rapprochement militaire inédit entre l’Iran et l’Arabie Saoudite
- 14:30Incendies à l’Ouest de Jérusalem : Israël incrimine un Tir de missile Yéménite
- 07:11 Inculpation d’un agent de l’Iran accusé d’un projet d'assassinat de Donald Trump
- 09:35Iran-Israël : escalade des tensions et menace de riposte "brutale" de Téhéran
Suivez-nous sur Facebook
Vladimir Poutine rencontre Antonio Guterres au sommet des BRICS
Le président russe Vladimir Poutine a rencontré jeudi soir le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres en marge du sommet des BRICS à Kazan, en Russie. Cet entretien, le premier depuis avril 2022, était principalement consacré à la situation en Ukraine.
Les deux dirigeants ont été filmés en train d'échanger une poignée de main, marquant le début de leur discussion. Lors de sa conférence de presse de clôture du sommet des BRICS, Vladimir Poutine a abordé les relations russo-américaines, soulignant que leur évolution dépendrait de l'attitude de Washington après l'élection américaine. À moins de deux semaines du scrutin, il a salué la sincérité du candidat républicain Donald Trump, qui a exprimé sa volonté d'instaurer la paix en Ukraine.
« L’évolution des relations russo-américaines après l’élection dépendra des Etats-Unis. S’ils sont ouverts, nous le serons aussi. Et s’ils ne le veulent pas, nous n’avons pas à le faire », a déclaré Poutine. Il a également mis en garde contre les « calculs illusoires » des Occidentaux, qui cherchent à infliger une défaite stratégique à la Russie, soulignant que la paix en Ukraine ne pourra s'établir que sur les réalités du champ de bataille.
Antonio Guterres, de son côté, a réitéré son appel à une « paix juste » en Ukraine, conformément à la charte de l'ONU, à la loi internationale et aux résolutions de l'assemblée générale. Poutine a répondu en évoquant les disputes et les conflits qui peuvent survenir même au sein des familles, et a exprimé son inquiétude concernant le conflit au Moyen-Orient, qui est « au bord d’une guerre totale ».
Le président chinois Xi Jinping a affirmé que les BRICS, qui représentent près de la moitié de la population mondiale et près du tiers du PIB de la planète, peuvent être une « force stabilisatrice pour la paix ». La Chine, principal soutien de la Russie face aux pays occidentaux dans le conflit en Ukraine, n'a jamais condamné l'annexion de territoires ukrainiens par la Russie.
Les négociations entre Moscou et Kiev semblent actuellement irréconciliables, et la perspective de pourparlers reste très hypothétique. Le Kremlin se félicite d'une « dynamique positive » sur le front pour ses troupes. Des offres de médiation de pays partenaires ont été accueillies favorablement par Poutine à Kazan, selon son porte-parole Dmitri Peskov.
L'Union européenne a exhorté les chefs d'État et de gouvernement des BRICS à inciter Vladimir Poutine à « mettre immédiatement un terme à la guerre qu’il mène contre le peuple ukrainien ». Kiev a déploré que la visite de Guterres à Kazan soit un « mauvais choix » qui « ne fait qu’endommager la réputation de l’ONU ».
Avec cette réunion des BRICS, Vladimir Poutine entendait démontrer l'échec de la politique occidentale de sanctions et d'isolement de son pays, notamment auprès des pays du « Sud global », et afficher sa volonté de mettre à bas l'« hégémonie » supposée de l'Occident dans les relations diplomatiques mondiales pour favoriser l'avènement d'un « monde multipolaire ». Le bloc des BRICS, initialement composé de quatre membres (Brésil, Russie, Inde, Chine) et ayant intégré l'Afrique du Sud en 2010, a été rejoint cette année par l'Éthiopie, l'Iran, l'Égypte et les Émirats arabes unis.