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Kenya : une lutte acharnée pour la vice-présidence
Au cœur d'une crise politique complexe, le Kenya est actuellement plongé dans une lutte institutionnelle concernant le poste de vice-président. Deux figures majeures, Kithure Kindiki et Rigathi Gachagua, se trouvent au centre de ce bras de fer qui oppose la justice et le pouvoir législatif. La Haute Cour de justice, en rejetant une demande de l'Assemblée nationale, a suspendu la nomination de Kindiki à la vice-présidence, laissant planer un climat d'incertitude jusqu'à la prochaine audience, fixée au 24 octobre.
Le débat politique s'est intensifié depuis que Rigathi Gachagua, destitué de son poste de vice-président, a vu son éviction contestée par cinq pétitionnaires. Ces derniers dénoncent un processus de destitution qu'ils jugent inconstitutionnel, qualifiant la démarche de l'Assemblée nationale et du Sénat de simulacre. Selon eux, la procédure a été précipitée et a ignoré les principes fondamentaux qui doivent régir ce type de décisions.
Pour l'Assemblée nationale, les enjeux sont tout aussi lourds. L'argument principal mis en avant repose sur la préservation de l'ordre constitutionnel et de l'intérêt public. Selon les députés, il est essentiel d'éviter tout vide institutionnel qui pourrait affaiblir la stabilité du pays, surtout à un moment où le poste de vice-président reste vacant.
Cependant, Rigathi Gachagua ne se laisse pas abattre. Il accuse le président William Ruto de manœuvres politiques destinées à le marginaliser et à consolider son pouvoir. Dans un discours prononcé dimanche, Gachagua a exprimé sa confiance en la justice, espérant que ses avocats parviendront à faire annuler sa destitution, qu'il considère comme infondée. Il a également soulevé des questions sur la légitimité du Sénat à examiner une motion de destitution sans consultation populaire.
Cette crise reflète les tensions qui existent au sein des institutions kenyanes, où la lutte pour le pouvoir semble de plus en plus intense. Le Kenya, considéré comme un modèle de stabilité en Afrique de l'Est, se retrouve dans une situation délicate, où chaque décision de justice pourrait avoir des répercussions profondes sur la scène politique nationale.
Le dénouement attendu lors de l'audience du 24 octobre sera déterminant. D'ici là, le pays reste en suspens, scrutant chaque mouvement de la justice et du pouvoir exécutif, tout en espérant une issue qui garantisse le respect de la Constitution et la stabilité de l’État.
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