- 19:30Belhanda éconduit par Montpellier : une rupture amère avec son club de cœur
- 18:30Le CESE plaide pour une refonte du cadre légal afin d’accompagner les mutations du marché du travail
- 17:32Afriquia fait émerger les talents du Maroc de demain avec 1000Fikra
- 17:00Mondial 2030 : le Maroc trace la voie d’une Coupe du monde verte et inclusive
- 16:45Airbus projette une usine d’assemblage au Maroc pour renforcer sa présence industrielle
- 16:30Le Maroc revoit son accord de libre-échange avec la Turquie pour réduire un déficit commercial croissant
- 16:29Le travail invisible des femmes mérite une loi, selon Abdellatif Ouahbi
- 16:23Réforme de l’école marocaine : Le gouvernement présente un nouveau cadre législatif pour l’enseignement scolaire
- 16:12Stablecoins : Visa accélère son déploiement en Afrique et au Moyen-Orient
Suivez-nous sur Facebook
Logements vacants : le Maroc face à l’inaction immobilière
Le Maroc fait face à un paradoxe économique : plus d'1,1 million de logements vacants, représentant 16 % du parc immobilier national, tandis que l’accès au logement devient de plus en plus difficile pour de nombreux Marocains. Ce phénomène touche particulièrement les grandes villes où la vacance immobilière dépasse 70 %, selon le Haut-Commissariat au Plan.
Une gestion inefficace
La forte progression des logements inoccupés est liée à des raisons fiscales, sociales et économiques. Les propriétaires préfèrent souvent laisser leurs biens inoccupés plutôt que de les louer, par crainte des loyers impayés ou des réévaluations fiscales à la revente. Cette situation engendre une « immobilisation » des biens, au détriment de l'offre et de la stabilité des prix.
Taxe sur les logements vacants : Une solution envisageable
Des experts, comme Mohamed Alaoui, préconisent l’introduction d’une taxe spécifique, inspirée des modèles européens. Des villes comme Paris appliquent déjà cette mesure pour dynamiser leur marché immobilier et générer des recettes fiscales. Le Maroc, avec ses nombreuses villes à forte densité, pourrait suivre cette voie.
Un dilemme à résoudre
Néanmoins, une telle taxe doit être bien réfléchie pour éviter toute injustice. Il faudrait, par exemple, distinguer les véritables logements vacants des résidences secondaires, souvent utilisées de manière occasionnelle.
Une stratégie nationale à repenser
Face à cette crise, le Maroc a lancé plusieurs programmes de construction pour répondre aux besoins de logement. Bien que ces initiatives aient permis d’accroître l’offre, elles n’ont pas suffi à combler le déficit, en particulier pour les logements de standing. La question du foncier et l'étalement urbain restent des obstacles majeurs, contraignant les habitants à se déplacer sur de longues distances pour travailler.
Le défi est donc de taille : trouver des solutions fiscales et structurelles pour réactiver le marché immobilier, réduire la spéculation et offrir à chaque citoyen un logement adapté.
Commentaires (0)