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Paraboles rouillées : Rabat libère ses façades, l'Initiative divise
Rabat, la capitale du Royaume, connaît une transformation urbaine majeure avec une initiative visant à « libérer » ses façades. Après avoir fait ses preuves dans plusieurs autres villes marocaines, l’opération est arrivée dans la capitale, ciblant les antennes paraboliques et climatiseurs installés illégalement sur les bâtiments. Cette démarche, menée par les autorités locales, s’inscrit dans une volonté de mettre de l'ordre dans l'urbanisme de la ville et d'en préserver l’esthétique.
Les images de ces interventions ont fait le tour des réseaux sociaux, engendrant un débat animé parmi les habitants et les citoyens. Des agents publics ont été vus en train de retirer les équipements en question, marquant ainsi le lancement d’une campagne plus large visant à interdire de nouvelles installations sur les façades d’immeubles. En parallèle, une campagne de sensibilisation a été lancée pour rappeler les règles en vigueur et les alternatives possibles.
Si certains habitants saluent cette initiative comme un pas vers une ville plus esthétique, d’autres l’objectent, soulignant le manque d’alternatives adéquates pour les antennes et climatiseurs. Selon eux, les dispositifs installés sur les façades et balcons ne créent aucune gêne pour la circulation et il serait plus judicieux de trouver des solutions plus adaptées aux besoins réels des citoyens, sans nuire à la vie quotidienne.
Les autorités locales, quant à elles, défendent fermement cette mesure. Elles insistent sur le fait que les paraboles rouillées et les climatiseurs mal installés nuisent à l’apparence des bâtiments et à l'harmonie urbaine. Cette initiative fait partie d’un projet plus large visant à améliorer le cadre de vie des Rabatis, dans le cadre de la préparation de la ville à accueillir des événements internationaux dans les années à venir.
Cette opération de nettoyage des façades n’est pas une première à Rabat. Elle repose sur un décret communal datant de 2018, interdisant l’installation de certains appareils, tels que les antennes paraboliques et les climatiseurs, sur les façades. Selon l’article 13 de ce décret, ces équipements doivent être installés à l’intérieur des bâtiments, en priorité sur les toits. Cette législation cherche à garantir une meilleure organisation de la ville tout en préservant son patrimoine architectural.
Le ministre de l'Intérieur, Abdelouafi Laftit, a d'ailleurs abordé cette question en évoquant les défis liés à l’occupation de l’espace public. Il a souligné que l’occupation non autorisée de l’espace public constitue un frein au développement de la commune. Il a également précisé que cette initiative dépasse les frontières de Rabat et s’étend à d’autres grandes villes comme Casablanca, où des démarches similaires sont mises en place dans le cadre d’une transformation urbaine ambitieuse.
En somme, cette opération s’inscrit dans une dynamique plus large de réaménagement urbain, visant à moderniser les villes marocaines tout en respectant les normes de sécurité et d’esthétique. Elle reflète la volonté des autorités de concilier développement et préservation de l’identité urbaine. Mais alors que cette initiative trouve un écho favorable auprès de certains citoyens, d'autres s'inquiètent de la manière dont ces transformations impactent leur quotidien.
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