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Israël cible la force Qods à Téhéran
Lundi 16 juin, l’armée israélienne a annoncé avoir mené une frappe ciblée contre des centres de commandement de la Force Qods, la branche des opérations extérieures des Gardiens de la Révolution iraniens. Selon un communiqué officiel, ces installations se situaient au cœur de la capitale iranienne, Téhéran, et auraient été repérées grâce à des informations précises issues du renseignement militaire israélien.
L'opération, conduite par l'aviation israélienne, marque une intensification notable dans la stratégie offensive de l'État hébreu contre l’appareil sécuritaire iranien. En s’en prenant directement à la Force Qods — pilier de l’influence régionale de l’Iran au Liban, en Syrie, en Irak et au Yémen — Israël vise clairement à affaiblir les capacités de projection extérieure de son rival historique.
Cette frappe intervient dans un contexte de tension extrême entre les deux puissances, après plusieurs jours d’échanges de missiles et de frappes croisées, ayant fait des dizaines de morts et de blessés des deux côtés. Si l’Iran n’a pas immédiatement commenté cette attaque, des sources locales font état d’explosions ayant secoué un quartier sécurisé de la capitale iranienne dans la nuit de dimanche à lundi.
Israël, qui accuse la République islamique d’approcher dangereusement du seuil nucléaire, semble avoir adopté une ligne de confrontation directe et assumée. En visant des structures centrales du régime, Tel-Aviv cherche à désorganiser la chaîne de commandement iranienne tout en envoyant un message clair : aucune zone, même dans la capitale iranienne, n’est hors de portée.
Alors que les chancelleries internationales appellent à la désescalade, cette nouvelle frappe sur Téhéran pourrait au contraire précipiter un nouvel embrasement régional. L’Iran, qui a promis une riposte « proportionnée et dévastatrice » à toute atteinte à sa souveraineté, pourrait décider de porter le conflit à un niveau encore plus critique.
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