- 20:57Le Maroc et la France reliés par un câble électrique de 1300 Km sous la méditerranée
- 19:30Marrakech : arrestation d’un Français recherché pour un vol violent en France
- 17:00Nice sonne l’alerte : 95 pays unis pour freiner la production mondiale de plastique
- 15:00Réseaux sociaux : alerte sur la santé mentale des enfants
- 14:45Le Maroc et la France renforcent leur coopération navale lors de l’exercice Sea Border 25 à Toulon
- 11:00Expulsion de Greta Thunberg par Israël
- 20:00Tragédie scolaire : une surveillante poignardée
- 17:00Ehud Olmert demande à Trump d’intervenir pour mettre fin à la guerre à Gaza et relancer la paix
- 07:09L’opération Marhaba 2025 est officiellement lancée
Suivez-nous sur Facebook
Tragédie scolaire : une surveillante poignardée
Une tragédie a frappé un collège de l'est de la France mardi, lorsqu'une assistante d'éducation de 31 ans a été mortellement poignardée par un élève de 14 ans. Cet événement a provoqué une onde de choc à travers le pays, suscitant des réactions de consternation et de colère parmi les responsables politiques et la communauté éducative.
L'incident s'est produit lors d'un contrôle de sacs à l'entrée de l'établissement. L'adolescent, sans antécédents judiciaires connus, a sorti un couteau et a grièvement blessé la surveillante avant d'être maîtrisé par les gendarmes présents sur place. Malgré les tentatives pour la sauver, la victime a succombé à ses blessures. Un gendarme a également été légèrement blessé lors de l'intervention.
La victime, décrite comme une personne souriante et douce par sa famille, était une ancienne coiffeuse et mère d'un jeune garçon. Elle travaillait au collège depuis septembre, et son décès a laissé ses proches et collègues sous le choc.
Le président Emmanuel Macron a exprimé son indignation sur les réseaux sociaux, qualifiant cet acte de « déferlement de violence insensé ». La ministre de l'Éducation, Elisabeth Borne, s'est rendue sur place et a souligné que l'élève impliqué était un « ambassadeur contre le harcèlement », ce qui a rendu cet acte encore plus incompréhensible pour les enseignants et les élèves.
Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a promis des mesures renforcées de « dissuasion et de sanctions » pour prévenir de tels incidents. Le Premier ministre François Bayrou a annoncé des mesures pour lutter contre la possession d'armes blanches par les jeunes, les qualifiant d'« ennemi public ».
Des équipes mobiles de sécurité et des cellules de soutien psychologique ont été déployées sur place pour soutenir les élèves et le personnel. Les contrôles aléatoires de sacs, déjà en place depuis mars suite à une autre agression mortelle dans un lycée de l'Essonne, seront intensifiés.
Cet événement tragique rappelle une attaque similaire survenue fin avril dans un lycée de Nantes, où un élève avait fait un mort et trois blessés. Depuis mars, 958 contrôles aléatoires ont permis la saisie de 94 armes blanches dans les établissements scolaires.
La communauté éducative et les responsables politiques ont exprimé leur émotion et leur détermination à lutter contre la violence en milieu scolaire. Comme l'a souligné Jean-Rémi Girard, président du Snalc, il est crucial de ne pas stigmatiser tous les élèves, mais de trouver des solutions pour garantir la sécurité dans les écoles.
Cette tragédie survient dans un contexte international troublé, où un autre drame s'est produit dans une école de Graz, en Autriche, faisant plusieurs victimes suite à des tirs.
La France est sous le choc, et les discussions sur la sécurité dans les écoles et la régulation des armes blanches sont plus que jamais d'actualité.
Commentaires (0)