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Mohamed Ouzzine se défend d’être le « ministre de la kerrata » et pointe du doigt la FIFA
Mohamed Ouzzine, secrétaire général du Mouvement Populaire (MP), a fermement rejeté l’étiquette de « ministre de la kerrata » qui lui a été collée suite à un incident survenu lors d’un match de football en 2015. S’exprimant mardi soir lors d’une rencontre organisée par la Fondation Fquih Tetouani, Ouzzine a affirmé que cette affaire ne le concernait pas personnellement, mais reflétait plutôt un incident pouvant survenir n’importe où dans le monde.
Il a rappelé que des événements similaires, comme l’affaire des « serpillères d’Allemagne » lors de l’Euro 2024, n’avaient pas suscité de controverse majeure, contrairement à l’incident survenu au Maroc. « La FIFA était la véritable responsable de cette situation », a-t-il déclaré, soulignant que le tollé médiatique et politique au Maroc avait été disproportionné.
Une cible politique ?
Ouzzine a interrogé l’auditoire : « Pensez-vous que Mohamed Ouzzine était la cible de cette affaire ? Non, ce n’est pas Ouzzine qui était visé à l’époque, mais plutôt le gouvernement dont il faisait partie. » Cette déclaration fait référence à son limogeage en 2015 par le roi Mohammed VI de son poste de ministre de la Jeunesse et des Sports, suite à l’incident de la « kerrata » (serpillère), qui avait éclaboussé l’organisation d’un match de football.
Revenant sur cet épisode, Ouzzine a estimé que le Maroc avait aujourd’hui besoin d’une « kerrata » symbolique pour évacuer des maux bien plus graves que ceux liés à un simple incident sportif. « Le Maroc a besoin d’une kerrata pour se débarrasser de la corruption, de la misère politique, de la prédation et des conflits d’intérêts », a-t-il affirmé, appelant à une réforme profonde du système politique et économique.
Un appel à la transparence et à la réforme
Ouzzine a profité de cette tribune pour critiquer les dysfonctionnements qui, selon lui, minent le développement du Maroc. Il a dénoncé la corruption, les inégalités sociales et les pratiques prédatrices qui freinent les ambitions du pays. Pour lui, l’incident de la « kerrata » n’était qu’un symptôme des problèmes structurels auxquels le Maroc est confronté.
Son discours a également mis en lumière le contraste entre la gestion des incidents sportifs à l’étranger et au Maroc. Alors que l’affaire des serpillères en Allemagne est passée inaperçue, celle du Maroc a provoqué une onde de choc politique et médiatique. Ouzzine a appelé à une prise de conscience collective pour éviter que de tels événements ne détournent l’attention des véritables enjeux nationaux.
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