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Meurtre de Lim Kimya : un suspect avoue en Thaïlande
Un suspect thaïlandais a avoué avoir tué Lim Kimya, un ancien député de l’opposition cambodgienne, à Bangkok. L’individu, identifié sous le nom d’Ekkalak Paenoi, a été inculpé de meurtre avec préméditation et de possession d’armes à feu sans autorisation. Cet acte criminel, survenu mardi 9 janvier, a choqué la communauté internationale et soulevé des soupçons concernant une implication politique.
Lim Kimya, ancien membre du Parti du Sauvetage National du Cambodge (PSNC), dissous en 2017, a été abattu en pleine rue par un motocycliste alors qu'il venait d’arriver en bus à Bangkok en provenance du Cambodge, accompagné de son épouse française. Le crime a immédiatement attiré l’attention des autorités cambodgiennes et des personnalités de l’opposition, qui ont rapidement accusé l’ancien dirigeant du pays, Hun Sen, d’avoir orchestré cet assassinat. Lim Kimya, qui détenait la double nationalité cambodgienne et française, était connu pour ses critiques acerbes du régime de Hun Sen.
L’avocat du suspect, Ekkalak Paenoi, a déclaré devant les journalistes : « J’avoue que j’ai mal agi », après sa mise en examen par la police thaïlandaise. Selon les autorités cambodgiennes, le suspect, un ancien soldat, aurait été arrêté le 10 janvier et transféré à la frontière thaïlandaise suite à une demande d’extradition. Un hélicoptère de la police thaïlandaise a ensuite transporté Ekkalak Paenoi à Bangkok pour son interrogatoire.
Un porte-parole de la police thaïlandaise a souligné que les motivations du crime demeuraient floues pour le moment et a demandé du temps pour l’enquête. Toutefois, un mandat d’arrêt a été émis contre un complice cambodgien, sans que les détails de cette implication ne soient révélés.
De nombreuses figures de l’opposition cambodgienne se sont réfugiées en Thaïlande ces dernières années, fuyant la répression croissante du régime de Hun Sen. En dépit de sa retraite officielle en 2023 et de la passation du pouvoir à son fils Hun Manet, Hun Sen reste une figure puissante et influente au Cambodge, selon les experts politiques.
La France, par la voix de son gouvernement, a fermement condamné l’assassinat de Lim Kimya, réitérant son soutien aux défenseurs des droits de l’homme et à l’opposition cambodgienne. Le meurtre de Lim Kimya a ravivé les inquiétudes sur la situation des opposants politiques au Cambodge, où de nombreux militants et dissidents continuent de faire face à des persécutions.
Cet assassinat fait partie d’un climat politique tendu, où la liberté d’expression et la contestation sont étroitement surveillées, et où les opposants sont souvent contraints à l'exil pour échapper à la répression.
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