- 16:37La Béïâ : fondement historique de la souveraineté du Maroc sur le Sahara
- 16:16BTR mise sur Tanger pour ses batteries électriques
- 15:30Grenade séduit le Maroc : une stratégie touristique bien pensée
- 14:38Casablanca mise sur l’échiquier international
- 14:14Fraudes à l’étranger : l’office des changes en alerte
- 13:30Taounate : un drame scolaire relance les interrogations sur la sécurité des enfants
- 12:40Le Maroc, moteur continental dans la consommation de verre de sécurité
- 12:19L’ONDE fête 30 ans d’engagement pour l’enfance
- 11:30À Rabat, les Ouléma renforcent le lien entre foi et société à l’issue de leur 35e session
Suivez-nous sur Facebook
Effondrement d’un immeuble à Casablanca : début du procès
Le tribunal de première instance de Aïn Sebaâ à Casablanca accueille ce jeudi les premières audiences dans l’affaire de l’effondrement d’un immeuble résidentiel survenu à Derb Loubila, dans l’arrondissement de Sidi Belyout. Les accusés, responsables présumés de ce sinistre, devront répondre de leurs actes devant la justice, sous le regard des habitants touchés et de leurs avocats.
L’incident, survenu le 23 mai dernier, avait provoqué l’effondrement d’un immeuble de cinq étages en pleine journée, sans heureusement faire de victimes. Cet effondrement a été attribué à des travaux de rénovation menés dans un local commercial situé au rez-de-chaussée. Ces travaux auraient été réalisés sans autorisation préalable, selon les conclusions des premières investigations menées par la police judiciaire de Casablanca.
Les habitants de l’immeuble, qui ont tout perdu lors de cet effondrement, ont engagé des actions judiciaires pour obtenir justice et des démarches administratives pour reconstruire le bâtiment détruit. Leurs avocats ont également souligné le rôle crucial des travaux non conformes dans cet incident, dénonçant un manque de vigilance de la part des autorités compétentes.
Selon des sources locales, la présidente de l’arrondissement de Sidi Belyout a indiqué que les travaux n’avaient pas reçu d’autorisation officielle. Bien que les responsables des travaux aient prétendu avoir soumis une demande via une plateforme numérique, les services administratifs affirment qu’aucune demande formelle n’a été enregistrée ni validée.
Cet incident a ravivé les préoccupations liées à la sécurité des immeubles et à la réglementation des travaux à Casablanca, une ville souvent confrontée à des problématiques similaires. L’affaire est également suivie de près par les habitants du quartier, qui espèrent qu’un verdict équitable permettra d’éviter de tels drames à l’avenir.
Les audiences de ce procès sont attendues pour clarifier les responsabilités et définir les suites à donner à ce dossier sensible, alors que la ville cherche à renforcer les mécanismes de contrôle en matière de construction et de rénovation.
Commentaires (0)